La défense de P. Diddy tance les victimes présumées et évoque une “question d’argent”
Les victimes présumées de P. Diddy sont des femmes motivées par “l’argent”, ont soutenu vendredi les avocats du magnat du hip-hop lors de leur plaidoirie finale à son procès pour trafic sexuel marqué par des semaines de témoignages bouleversants.
Dans sa plaidoirie finale au tribunal de Manhattan, l’avocat Marc Agnifilo s’est efforcé de présenter la star du rap comme un “entrepreneur noir ayant réussi sans l’aide de personne” qui avait entretenu des “histoires d’amour”, ou des relations “compliquées”, avec ses accusatrices.
“Il ne s’agit pas d’une question de justice. Il ne s’agit pas d’un crime. Il s’agit d’une question d’argent”, a-t-il martelé, la défense soutenant que les accusatrices avaient bénéficié de leur relation avec P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, et étaient consentantes pour participer à des marathons sexuels au cœur de cette affaire.
P. Diddy a plaidé non coupable et choisi de ne pas témoigner
La chanteuse de R&B Casandra Ventura, de son nom d’artiste Cassie, et “Jane”, une femme restée anonyme, ont raconté en détail comment elles avaient été contraintes de se livrer à des marathons nommés “freak-offs” avec des hommes prostitués, dans des mises en scène chorégraphiées, afin de satisfaire les désirs du rappeur qui se masturbait ou filmait.
P. Diddy, 55 ans, a plaidé non coupable et choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense aux États-Unis. Ses avocats n’ont pas à prouver l’innocence de leur client, mais plutôt à semer un doute raisonnable chez les membres du jury quant aux accusations des procureurs. Une fois les plaidoiries de la défense achevées, le juge donnera ses instructions aux jurés qui se retireront pour délibérer.
Source : 7sur7
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