En larmes face à la juge, Gerard Piqué nie avoir versé des pots-de-vin à Luis Rubiales, l’ex-patron du foot espagnol
Le footballeur s’est défendu devant la juge des accusations de corruption qui lui sont faites et s’est mis à pleurer au vu des “dommages pour sa réputation”.
L’ex-star du FC Barcelone Gerard Piqué, inculpé dans une affaire de corruption présumée, a nié vendredi devant une juge avoir versé des pots-de-vin à l’ancien patron du foot espagnol Luis Rubiales pour la délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite, selon une source judiciaire.
Un juteux contrat au cœur de l’affaire
L’ex-défenseur international a comparu pendant près de deux heures devant une juge du tribunal de Majadahonda, dans la banlieue de Madrid, pour son rôle dans les négociations du contrat entre l’entreprise saoudienne Sela et la Fédération espagnole de football (RFEF).
Alors encore joueur du Barça, Gerard Piqué avait servi en 2019 d’intermédiaire via sa société Kosmos dans l’accord de délocalisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite moyennant quelque 40 millions d’euros par an. Ce contrat lui rapporterait, via son entreprise, quatre millions d’euros par an, une commission considérée comme potentiellement frauduleuse par la juge chargée de cette affaire, qui enquête sur une série de contrats conclus par la RFEF pendant le mandat de Luis Rubiales, entre 2018 et 2023.
Lors de son audition, Piqué a déclaré qu’il n’avait “rien” versé à Rubiales ou à quiconque de la Fédération, selon une source judiciaire. En fin d’audition, l’ancienne gloire du Barça s’est mise à pleurer, selon cette source, en évoquant “les dommages à sa réputation” causés par la couverture médiatique de cette affaire.
Le contrat saoudien est au cœur de cette enquête qui a secoué le football espagnol l’an passé, et dans laquelle l’ancien président de la RFEF Luis Rubiales et son successeur Pedro Rocha sont tous les deux mis en examen. Rubiales, qui vient d’être condamné en première instance à une amende pour agression sexuelle pour le baiser imposé en 2023 à la joueuse Jenni Hermoso, avait nié avoir reçu de l’argent de manière “irrégulière” dans cette autre procédure.
Source : Belga
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