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Mahamadou Camara : 9 mois de privation de liberté

Placé sous mandat de dépôt le 23 septembre dernier dans l’affaire dite des contrats d’équipements militaires, cela fait 9 mois que l’ancien ministre de la Communication Mahamadou Camara est privé de liberté et n’a été présenté à un juge qu’une fois.

« Il a été naïf de croire à la justice malienne », assène d’entrée de jeu une source proche de l’ancien ministre de la communication. Selon cette dernière, Mahamadou Camara était en France lorsque la Cour suprême le convoque pour audition dans l’affaire dite des contrats d’équipements militaires, mais tiendra tout de même à écourter son séjour pour se faire entendre par la justice malienne. « Le 21 septembre, il s’est rendu à la cour suprême qui lui a permis de rentrer à la maison, mais de revenir le lendemain de la fête de l’Indépendance, c’est-à-dire le 23 septembre. Et depuis ce jour, il a été mis sous mandat de dépôt. »

Directeur de cabinet du président Ibrahim Boubacar Kéïta à l’époque des faits présumés, avec rang de ministre, Mahamadou Camara est accusé de « favoritisme, faux en écriture, usage de faux et complicité d’atteinte aux biens publics par usage de faux. » Mais il n’est pas le seul dans cette affaire dite des contrats d’équipements militaires. Les opérateurs économiques Amadou Kouma, Nouhoum Kouma et Soumaïla Diaby ont aussi été convoqués par la cour suprême. Mais à la différence de Mahamadou Camara, ils n’ont jamais répondu à ladite convocation et ont même quitté le pays. Se reprochent-ils quelque chose ou craignaient-ils une chasse aux sorcières de la part des nouvelles autorités militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août 2020 ? On n’en saura rien de leurs réponses, car la gestion du dossier judiciaire de Mahamadou Camara qui a délibérément accepté de se mettre à la disposition de la justice de son pays ne les encourage pas pour l’heure à le faire.

« Il a été naïf de croire à la justice malienne », assène d’entrée de jeu une source proche de l’ancien ministre de la communication. Selon cette dernière, Mahamadou Camara était en France lorsque la Cour suprême le convoque pour audition dans l’affaire dite des contrats d’équipements militaires, mais tiendra tout de même à écourter son séjour pour se faire entendre par la justice malienne. « Le 21 septembre, il s’est rendu à la cour suprême qui lui a permis de rentrer à la maison, mais de revenir le lendemain de la fête de l’Indépendance, c’est-à-dire le 23 septembre. Et depuis ce jour, il a été mis sous mandat de dépôt. »

Directeur de cabinet du président Ibrahim Boubacar Kéïta à l’époque des faits présumés, avec rang de ministre, Mahamadou Camara est accusé de « favoritisme, faux en écriture, usage de faux et complicité d’atteinte aux biens publics par usage de faux. » Mais il n’est pas le seul dans cette affaire dite des contrats d’équipements militaires. Les opérateurs économiques Amadou Kouma, Nouhoum Kouma et Soumaïla Diaby ont aussi été convoqués par la cour suprême. Mais à la différence de Mahamadou Camara, ils n’ont jamais répondu à ladite convocation et ont même quitté le pays. Se reprochent-ils quelque chose ou craignaient-ils une chasse aux sorcières de la part des nouvelles autorités militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août 2020 ? On n’en saura rien de leurs réponses, car la gestion du dossier judiciaire de Mahamadou Camara qui a délibérément accepté de se mettre à la disposition de la justice de son pays ne les encourage pas pour l’heure à le faire.

En 9 mois de privation de liberté, il n’a été présenté à un juge qu’une seule fois. Et à ce jour, aucun élément solide dans le dossier ne permet de tenir un procès, d’où aucune date fixée depuis le 23 septembre 2021.

A rappeler que déjà en mars 2020, l’ancien ministre de la communication avait été placé sous mandat de dépôt une première fois pendant près d’un mois avant de recouvrer la liberté en avril à la suite de l’annulation de la procédure par la cour d’appel de Bamako.

Dans le cadre de la même affaire, Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’économie au moment de la commission présumée de l’affaire, et Soumeylou Boubèye Maïga, ministre de la Défense de l’époque, ont également été placés sous mandat de dépôt en août 2021. Celui-ci va mourir en détention le 21 mars dernier après sept mois d’incarcération sans procès.

source: malijet

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