Mali : L’élaboration de la nouvelle Constitution continue de faire grincer des dents au Mali

Dans un communiqué conjointement publié ce lundi 9 janvier, la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS) et alliées ont montré leur opposition à ce projet.
Selon le communiqué, la CMAS et ses alliées du KEL ANCAR et alliées, de l’association  » NOUS POUVONS, AN BESE « , le Club de Soutien International à l’imam Mahmoud Dicko, l’association  » NIUMAYA SO  » et l’association APIDOM demandent demander au Président de la Transition de renoncer à son projet d’élaborer une nouvelle Constitution.
Cette décision est issue d’une journée d’échange tenue le 12 novembre 2022 sur le projet en question. « Nous estimons qu’aucune disposition du droit positif ne donne compétence au président de la Transition pour prendre l’initiative de l’élaboration d’une nouvelle Constitution et de la faire aboutir par voie de référendum », arguent la CMAS et alliées.
Selon eux, « ce n’est pas une nouvelle Constitution qui peut aider le Mali à sortir de la crise multidimensionnelle qu’il connait depuis de nombreuses années ». Car, ajoutent-ils, les causes et la source de la pérennisation de mauvaises élections, de la mauvaise gouvernance, de l’impunité, du népotisme, de l’insécurité et du délitement de l’État se trouvent ailleurs que dans la Constitution du 25 février 1992.
« Pour toutes ces raisons, la CMAS et ses Alliés réitèrent leur demande au Président de la Transition de renoncer à l’élaboration d’une nouvelle Constitution », informent-ils, avant de d’annoncer que la CMAS ne prendra pas part à la rencontre du jeudi 12 janvier 2023 initiée par le ministre de l’Administration Territoriale dans la perspective de l’organisation d’un referendum sur le projet de nouvelle Constitution.
Coulibaly A

Source: Mali24.info

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