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Mali : Mandjou Simpara confirmé président de la CCIM 

Alors qu’il assurait l’intérim de la Présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali(CCIM) depuis la mise en détention de Mr Youssouf Bathily, l’opérateur économique Malien M. Madjou SIMPARA, est confirmé président. Le natif du cercle de Banamba région de Koulikoro, a été à la faveur de la session de l’Assemblée Consulaire élective de la structure qui s’est tenue ce samedi au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). 

C’est suite à l’examen des conclusions de la réunion ordinaire de l’Assemblée Consulaire, tenue les 23 et 24 mars 2023, au Centre international de Conférence de Bamako, que cette session extraordinaire a été convoquée. Mais comme si cette élection du nouveau président de la CCIM était prévisible au regard des résultats de cette assemblée générale élective qui fait état de 214 voix pour, 4 contre sur 221 votants inscrits. Elu presqu’à l’unanimité, l’opérateur économique devrait diriger la destinée de la CCIM pour les 5 prochaines années à venir.  

« Cette session élective extraordinaire, qui permettra à la Chambre de Commerce et d’industrie du Mali, de faire face à ses missions, et contribuer à l’essor du secteur privé », s’est réjoui d’entrée de jeu, le représentant du Ministre de l’Industrie et du Commerce.  

Toutefois, le Conseiller Technique Boubacar Ballo, a tenu à féliciter le président M. Mandiou Simpara, pour les résultats engrangés pendant qu’il assurait l’intérim. Au nombre desquels, le Forum Economique de Ségou initié, dans le cadre de la relance économique notamment, entre autres. Si cette élection a été félicitée par certains, elle a suscité l’indignation quelque part. A en croire certains responsables de la CCIM, cette assemblée générale extraordinaire constitue une violation manifeste du décret N°2014-0641/P-RM du 21 août 2014. 

Ils arguent que l’article 39 de ce décret qui établit que Youssouf BATHILY a été élu en tant que Président du Bureau de la CCIM pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois. « Ce mandat court jusqu’à la fin de l’année 2025, à moins qu’il ne démissionne ou décède comme stipulé à l’article 45 qui énonce qu’en cas de décès ou de démission d’un ou de plusieurs membres du Bureau dans l’intervalle des élections consulaires, il est procédé à leur remplacement conformément aux dispositions des articles 37 à 40 », explique-t-on. 

Kanouté Mohamed

Mali24.Info

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