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Martin Faye : « la radio est inoxydable, elle ne meurt jamais »

C’est le propos M. Martin Faye, représentant de la Fondation Hirondelle, non moins directeur général du Studio Tamani . C’était lors de la célébration de la 12 ème édition de la journée mondiale de la radio ce lundi 13 février 2023 à la maison de la presse sous la présidence du Secrétaire Général du département de tutelle, en présence des représentants de la HAC, de l’URTEL, de la Maison de la presse, l’ORTM et de la fondation Hirondelle et ses partenaires. 

« La radio indépendante est un pilier de la prévention des conflits et de la consolidation de la paix », c’est le thème retenu par l’UNESCO pour cette 12e édition. Occasion pour Mme Koumba Tangara, Vice-présidente de l’URTEL (Union des Radios et Télévisions Libres au Mali), rappeler que parmi les medias audiovisuels, c’est la radio qui touche le plus grand nombre de personnes. Ce qui fait d’elle, l’élément incontournable pour le développement et la paix. « Créée en 1992, l’URTEL compte aujourd’hui 448 radios membres répartis sur l’ensemble du territoire national », a-t-elle révélé. 

« La radio est inoxydable, elle ne meurt jamais », renchérit M. Martin Faye, représentant de la Fondation Hirondelle, non moins directeur général du Studio Tamani. Qui ajoute que bien que l’on ait tenté de faire la faire disparaitre, la radio demeure le média le plus consommé dans le monde. Parlant toujours de l’importance du media en question, M. Faye dira que la radio sert de trait d’union entre populations elles-mêmes. « La radio un outil de paix et de développement et constitue un véritable outil de changement de par son accessibilité facile », a-t-il laissé entendre. 

 Quant au représentant de la Haute Autorité de la Communication, M. Kalifa Naman Traoré, que le Mali compte 491 radios autorisées par la HAC. Sur ce chiffre 179 sont commerciales et 312 non commerciales. Deux sont publiques et 3 radios internationales dont la BBC, la voix de l’Amérique et Med 1. Face au nombre élevé de radio au Mali, il poursuit que sa structure travaille sans relâche à la régulation du secteur médiatique. 

Dans son discours de lancement, le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration a beaucoup insisté sur la formation, condition sine qu’a non du professionnalisme en matière de diffusion d’information. 

Coulibaly A   

mali24

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