SOCIETE
À quelques semaines de la rentrée scolaire, le climat social dans le secteur de l’éducation s’annonce tendu. Dans une correspondance adressée au ministre de l’Éducation nationale, les syndicats affiliés à la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM) regroupant notamment le SYNEM, le SYLDEF, le SEEPC, le SYNTEC, le SYN-PDL, la FENAREC (sections Fondamentale et Secondaire), le SYNACOP-AEM et le SYNTES, ont notifié un préavis de grève de 72 heures, prévu du 8 au 10 octobre 2025 si rien n’est fait. Les syndicats dénoncent le silence du département de l’Éducation nationale et du ministère du Travail face à leurs multiples correspondances restées sans suite. Ils exigent à cet effet le redéploiement immédiat des enseignants licenciés par l’Enseignement catholique, intégrés dans la fonction publique ou dans les collectivités, avec prise en compte de leurs diplômes et grades ; le paiement intégral des salaires impayés et l’application effective de la prime d’ancienneté avec rappel sur trois ans. S’y ajoutent la régularisation des droits sociaux, notamment l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) et les allocations familiales et la reconnaissance formelle de l’engagement historique de l’État à couvrir 80 % de la masse salariale, afin de sécuriser les emplois et prévenir tout licenciement. Pour les signataires, ce préavis n’est « ni une menace ni un affront », mais un cri d’alarme pour sauver la carrière de centaines d’enseignants et préserver la stabilité du système éducatif national. << sans solution rapide, une grève de 120 heures sera déclenchée dès le 13 octobre, paralysant davantage le secteur >>, préviennent-ils. Cette grève est annoncée au moment où les parents et élèves espèrent une rentrée apaisée. Et ce bras de fer risque d’hypothéquer sérieusement l’année scolaire. La balle est désormais dans le camp du gouvernement qui doit appeler à la négociation en vue de désamorcer une bombe. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
L’affaire fait grand bruit dans le monde culturel malien. Ce vendredi 12 septembre, l’artiste engagé Mamadou Soumbou, connu sous le nom de Mylmo N-Sahel, a été retenu à son arrivée à l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako, en provenance de Paris. Interpellé par les services compétents, le rappeur a finalement pu regagner son domicile dans la soirée. Mais le dossier est loin d’être clos. Selon des sources proches de l’enquête, Mylmo est attendu ce lundi 15 septembre au Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, où il devra s’expliquer devant les autorités. Pour l’heure, les raisons exactes de cette convocation restent inconnues. Mais une chose est sûre, cette convocation place Mylmo sous le feu des projecteurs. La Rédaction  Boîte de commentaires Facebook [...]
Occuper utilement la jeunesse pendant les vacances, tout en promouvant la paix et la cohésion sociale à travers le football, tel est le noble objectif que s’est fixé Mme Touré Korotoumou Traoré, marraine de la Coupe Cohésion sociale organisée chaque année au terrain de l’ASB à Garantiguibougou Nèrèkoro. De coup d’essai à coup de maître, les différentes éditions de ce tournoi ont toujours été un succès, et la quatrième, qui a regroupé une trentaine d’équipes, n’a pas dérogé à la règle. Elle a mobilisé massivement la jeunesse autour du ballon rond dans une ambiance saine, festive et sans incident. La grande finale a opposé le FC Keïta de Kabala à l’ASFAK de Garantiguibougou. En deux fois trente minutes d’un football de haute intensité, le public a vibré au rythme des techniques, talents et actions collectives brillantes. Mais les “anges du football” ont souri au FC Keïta, victorieux par 4 buts à 1 face à l’ASFAK. Comme d’habitude, aucun finaliste n’est rentré bredouille. Si le vainqueur a reçu des médailles, le trophée, une enveloppe et un gros bélier, le vaincu quand à lui a également reçu des médailles et une enveloppe. Pour Mme Touré,promotrice de la cantine ENSUP, soutenue par sa famille et son époux, l’initiative est née d’une conviction profonde. « En tant que mère et épouse, je me suis sentie interpellée pour contribuer à l’éducation des enfants et à la promotion de la cohésion sociale. Et la meilleure manière pour moi, c’est d’organiser une compétition qui occupe la jeunesse et inculque les valeurs du vivre-ensemble à travers le football. » Son époux, M. Abdoulaye Touré, a lui aussi salué une organisation réussie qui a atteint son objectif principal, celui de fédérer la jeunesse dans la fraternité. À l’issue de la finale, des joueurs, arbitres, personnalités locales ont reçu des trophées et attestations de reconnaissance. Mme Touré elle-même a été honorée par le comité d’organisation pour son rôle dans la pacification des cœurs par le sport. Rappelons que la cérémonie a enregistré la présence de nombreuses personnalités, dont M. Modibo Fofana, président de l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL-Mali), ainsi que des autorités administratives, coutumières et de nombreux proches du couple Touré. Vivement la cinquième édition, qui promet d’être encore plus grandiose ! Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des ministres du jeudi 4 septembre dernier a annoncé un changement à la tête de l’Énergie du Mali (EDM-SA). M. Madane Dravé, ingénieur en génie électrique et informatique, a pris désormais les commandes de la société en remplacement de M. Abdoulaye Djibril Diallo, parti à la retraite après une année de service. Sous la direction de ce dernier, des avancées notables avaient été enregistrées avec la fourniture d’électricité est passée de 6 heures à près de 18 heures par jour, un progrès salué par les usagers, malgré des défis liés à la production et à la demande galopante. Avec l’arrivée de Madane Dravé, une nouvelle page s’ouvre pour EDM-SA. Cette nomination traduit la volonté des autorités de poursuivre les efforts d’amélioration de la disponibilité et de la fiabilité de l’électricité, considérée comme l’épine dorsale du développement économique et social du Mali. Mais les attentes des Maliens sont à la hauteur des enjeux. Ils espèrent un retour rapide à une fourniture continue de 24 heures sur 24, condition indispensable pour stabiliser les activités industrielles, soutenir les petites et moyennes entreprises, et améliorer la qualité de vie des ménages. Or, ces derniers jours, de nombreuses plaintes font état d’une nouvelle baisse des heures de fourniture, remettant en cause les acquis annoncés il y a quelques mois. Le défi est donc immense pour Madane Dravé qui doit rassurer des usagers en faisant en sorte que l’électricité, bien vital pour l’économie et la société, ne soit plus perçue comme un luxe, mais comme un droit accessible à tous. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce vendredi 12 septembre, l’artiste engagé Mamadou Soumbou, alias Mylmo N-Sahel, a été retenu à son arrivée à l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako, en provenance de Paris. Interpellé par les services compétents dès son atterrissage, le rappeur a ensuite regagné son domicile dans la soirée. Toutefois, selon des sources proches du dossier, il est convoqué ce lundi 15 septembre au Pôle national de lutte contre la cybercriminalité pour y être entendu. Les raisons exactes de cette procédure n’ont pas encore été dévoilées, ce qui laisse planer un voile de mystère et suscite de nombreuses interrogations dans l’opinion publique comme parmi ses fans. Icône du hip-hop malien et voix critique sur les réalités sociales et politiques du pays, il faut rappeler que Mylmo N-Sahel jouit d’une notoriété considérable auprès de la jeunesse. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le sélectionneur national des Aigles du Mali, Tom Saintfiet, a suscité l’indignation. En pleine tempête, après l’élimination de l’équipe nationale dans la course à la Coupe du Monde, l’entraîneur belge a exprimé publiquement son intérêt pour le poste de sélectionneur du Ghana, alors qu’il est encore lié par contrat avec le Mali jusqu’en 2026. Sur les antennes de la chaîne ghanéenne Adom TV, Tom Saintfiet a déclaré en ces termes : « Mon contrat avec le Mali se termine en août 2026… Dès que je serai libre et que mon contrat aura expiré, je serai intéressé. Pour l’instant, je suis concentré sur le Mali. » Une sortie jugée déplacée et irrespectueuse par de nombreux observateurs, parmi lesquels le rappeur franco-malien Mokobé, connu pour son attachement aux Aigles du Mali. Dans une réaction cinglante, il n’a pas mâché ses mots. « Je suis sidéré par vos propos. Comment un sélectionneur peut-il évoquer publiquement son intérêt pour un autre poste, qui plus est au Ghana, juste après une défaite et une élimination ? C’est inadmissible et irrespectueux envers le Mali, les joueurs et les supporters. » Pour Mokobé, cette attitude traduit un manque criant de professionnalisme et de loyauté. Selon lui, le Mali mérite un entraîneur totalement engagé et dévoué à la cause nationale, et non un technicien qui considère son poste actuel comme un simple tremplin. Il appelle les instances du football malien à tirer les leçons de cette polémique. « Nous avons besoin de stabilité et d’un engagement total. Ce genre de déclaration est un affront qui doit être sanctionné. Le peuple malien ne doit plus tolérer ce type de comportement. », a déclaré le rappeur Franco-Malien. Cette sortie de Tom Saintfiet continue d’alimenter la colère et le débat chez les supporters. Beaucoup se demandent désormais peut-on encore faire confiance à un sélectionneur qui a déjà les yeux tournés ailleurs ? Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous le poids de quel fardeau ou angoisse M. Karim K Sanogo âgé de 53 ans, professeur de philosophie a-t-il décidé de mettre fin à sa vie de cette manière atroce ? Ou qui a tué M Kassim k Sanogo ? Ce sont là des questions qui taraudent aujourd’hui les esprits des parents, enquêteurs et anciens collaborateurs, qui depuis quelques jours après ce drame peinent encore à cerner les raisons profondes car plusieurs thèses s’affrontent en vue de faire toute la lumière. La scène remonte au vendredi 5 septembre 2025 aux environs de 15 heures ou la triste nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre à travers Sikasso, la capitale du « Kenedougou ». Le corps sans vie de M. KASSIM K SANOGO professeur de philosophie à été retrouvé par les enquêteurs brûlé au 3eme degré laissant du coup, ses parents et collaborateurs sous le choc l’angoisse et l’amertume. Que s’est il passé ? Selon le témoignage de M. Moumouni Sanogo, jeune frère du défunt dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 septembre 2025, dans le cadre de la célébration de la fête de Maouloud M. Kassim K Sanogo professeur de philosophie a quitté la famille en disant à sa femme qu’il va suivre une soirée de prêche et va rentrer tard. Ne doutant de rien, sa femme le souhaite une bonne soirée de prêche et bonne fête de Maouloud. Après la fin de la soirée de prêche, il ne se présente pas en famille et face à la longue attente et sans aucun signe de sa part, sa femme décide d’appeler son téléphone sans succès. Le lendemain vendredi 5 septembre 2025, elle avertit les parents de son mari qui décident alors d’alerter la police, la gendarmerie, la protection civile, les différents centres de santé et ses collègues enseignants de sa disparition. Filament aux environs de 15 heures, la famille a reçue un appel des enquêteurs du commissariat de police du 2eme arrondissement de la présence d’un corps brûlé au 3eme degré à côté du cimetière qui correspond aux descriptions faites par les parents de M. Karim K Sanogo âgé de 53 ans et professeur de philosophie. A côté de lui, un bidon d’essence, un briquet et son téléphone qui a permis son identification. Cette découverte macabre plonge la famille SANOGO sous le choc et suscite des interrogations et commentaires de tout genre. Sur place deux thèses s’affrontent en vue d’éclaircir cette affaire. Pour certains collègues enseignants, le défunt père de 3 enfants, connu pour son engagement, qui ne présentait aucun signe de dépression, ou de problèmes psychologiques ne peut pas se donner la mort de cette manière atroce. S’il était immolé par le feu, il allait crier pendant que le feu le brûlait et certaines personnes allaient entendre le cris et venir à son secours. Pour eux la thèse de suicide est balayée d’un revers de la main. Pour ceux-là qui défendent la thèse de suicide pensent que le bidon de Diago en essence et le briquet trouvés à côté de lui prouvent à suffisance qu’il s’est bien suicidé. Que s’est il réellement passé ? Le mystère demeure ! Il appartient désormais aux enquêteurs d’élucider cette affaire qui défraie toujours la chronique à Sikasso. Affaire à suivre Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
L’Association des Écrivains de Côte d’Ivoire (AECI) a reçu le couple d’écrivains maliens Mohamed Abdellahi ELKHALIL et Taki KANTE ELKHALIL, pour une rencontre littéraire exceptionnelle, samedi 6 septembre dernier à Abidjan. A cet effet, les écrivains ont présenté leurs ouvrages et exposé sur le thème « Rôle des écrivains dans la consolidation de la paix et de la cohésion nationale ». A l’occasion de cette activité présidée par Dr Hélène Wagga LOBÉ, présidente de l’AECI, le couple d’écrivains maliens a été majestueusement accueilli par les participants venus de partout. L’événement s’est articulé autour de la présentation de leurs ouvrages « Sidy et les frontières du coeur », « Fatou au cœur du pouvoir et des épreuves familiales » de Mohamed Abdellahi ELKHALIL et « La face cachée de la lune », de Mme Taki KANTÉ ELKHALIL. Ensuite, s’est tenue une conférence sur le rôle des écrivains dans la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, animée par M. Mohamed Abdellahi ELKHALIL.La littérature, vecteur de paix et de cohésion Créée le 31 août 1986, l’AECI a eu le plaisir de recevoir comme premier invité le couple ELKHALIL au sein de son siège flambant neuf dont l’inauguration remonte à un mois seulement. Dr Hélène Wagga Lobbe n’a pas caché sa joie et sa gratitude à l’endroit du couple d’écrivains maliens, qui n’a ménagé aucun effort pour répondre à l’appel des écrivains de la Côte d’Ivoire. Selon la présidente de l’AECI, « Les recommandations issues de leur travail, notamment en ce qui concerne le rôle des écrivains dans la consolidation de la paix et de la cohésion nationale, seront intégrées aux orientations stratégiques futures de l’AECI. » Pour leur part, les deux écrivains ont exprimé leur vive reconnaissance pour la richesse du dialogue et la qualité de l’accueil. Selon eux, il s’agit d’une preuve éclatante que par-delà les frontières, l’essence des peuples et leur quête d’harmonie ne font qu’une. » Des distinctions et honneurs À l’issue des échanges, l’AECI a marqué le coup par une cérémonie de distinction au cours de laquelle le jeune couple s’est vu décerner des médailles honorifiques en reconnaissance de leurs œuvres, ainsi que deux pagnes Baoulé, un cadeau symbolique pour célébrer leur union. Un dîner copieux dans un restaurant de la place a mis fin à l’aventure du couple écrivain en Côte d’Ivoire. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali traverse une saison des pluies particulièrement éprouvante. Selon le Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes, le pays a enregistré depuis le début de l’hivernage 42 cas d’inondations, 8 cas de foudre et 4 cas de vents violents, avec un lourd bilan humain estimé à 23 morts, 34 blessés et 1 204 maisons effondrées. Au total, 2 621 ménages, soit plus de 20 000 personnes, sont sinistrés. Face à ce drame, le gouvernement a exprimé ses condoléances aux familles endeuillées et son soutien aux blessés. Il a déjà déployé une vaste opération d’assistance comprenant des secours d’urgence, des opérations d’évacuation et la distribution de vivres avec plus de 50 tonnes de céréales, du sucre et de l’huile ainsi que de nombreux kits non alimentaires composé de moustiquaires, couvertures, bâches, tentes et produits d’hygiène. Dans un effort de prévention, des travaux de démolition des occupations illicites dans les zones à risque sont en cours, tandis que des brigadiers citoyens et des volontaires sont mobilisés dans le cadre du projet « Les mois citoyens ». La sensibilisation s’intensifie à travers les médias et l’application digitale SOS Sécurité. Les services hydrométéorologiques annoncent encore de fortes pluies en septembre, ce qui maintient le risque d’inondations élevé, notamment à Bamako où les marigots réagissent fortement aux précipitations. Toutefois, les autorités assurent qu’aucun risque majeur de débordement n’est à craindre pour l’instant sur les grands cours d’eau, malgré les lâchers d’eau du barrage de Sélingué. Le gouvernement appelle la population à la plus grande prudence en évitant les zones d’écoulement des eaux, ne pas traverser les routes inondées, ne pas toucher aux câbles électriques, et s’abriter dans un bâtiment plutôt que sous un arbre en cas d’orage. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres, réuni le mercredi 10 septembre 2025 sous la présidence du Général d’Armée Assimi Goïta, a passé en revue la situation de l’emploi au Mali. Le ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a présenté les chiffres clés des créations et pertes d’emplois, révélant une dynamique contrastée mais encourageante. Selon l’Observatoire national de l’Emploi et de la Formation (ONEF), chargé du suivi statistique du marché du travail, le pays a enregistré 64 311 nouveaux emplois en 2024 et 40 901 postes supplémentaires au premier semestre 2025. Ces performances proviennent à parts quasi égales du secteur public et du secteur privé, preuve d’une certaine vitalité économique malgré les défis. En revanche, le tableau n’est pas exempt de difficultés. Les pertes d’emplois, estimées à 3 619 en 2024 et 2 037 au premier semestre 2025, rappellent la fragilité d’un marché du travail soumis aux aléas économiques, sécuritaires et sociaux. Avec plus de 105 000 emplois créés en un an et demi, le gouvernement affiche une volonté de résorber le chômage, en particulier chez les jeunes. Toutefois, la qualité, la durabilité et l’adéquation de ces emplois avec les besoins du marché restent des enjeux majeurs. Ce bilan, à mi-chemin appelle à renforcer les politiques d’accompagnement des entreprises, la formation professionnelle et la lutte contre l’informalité pour transformer ces chiffres en opportunités durables. Coulibaly A  Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la sécurisation des personnes et de leurs biens dans leur secteur de compétence, les enquêteurs du commissariat de police du 2eme arrondissement de Sikasso, ont menés du 15 au 25 Août 2025 une opération coup de point contre les bandits qui perturbent la quiétude des paisibles citoyens. Cette belle opération s’est soldée par l’interpellation de neuf (09) suspects et la saisie de sept (07) motos d’origine suspecte, de téléphones portables et d’autres objets liés à des activités criminelles. Selon les sources sécuritaires, cette belle opération a été déclenchée suite à l’arrestation d’un jeune dont les initiales sont A.AM.Y âgée de (26 ans), présumé auteur du cambriolage d’une boutique. Une perquisition menée par les enquêteurs a permis de retrouver une partie des marchandises dérobées. Et le 16 août, une patrouille de la Brigade de Recherches a interpellé S.C (22 ans) pour détention et consommation de stupéfiants. Grâce à la collaboration de la population sept (07) autres individus, identifiés par les initiales Y.B (33 ans), S.C (27 ans), A.T (32 ans), Y.T (35 ans), L.C (35 ans), O.B (19 ans) et A.D (28 ans), ont été arrêtés pour association de malfaiteurs et braquage. Les perquisitions ont permis de saisir sept motos, des masques utilisés lors des braquages, téléphones et divers objets incriminants. Pour le Commissaire de Police Mohamed DIAKITÉ, en charge du 2eme arrondissement de Sikasso ces arrestations témoignent aussi la bonne collaboration entre la population et les Forces de Défense et de Sécurité ( FDS) pour lutter contre la criminalité sous toues ses formes à Sikasso. A noter que ,les mis en cause ont été déférés, devant le Tribunal de Sikasso pour répondre de leurs actes. Mohamed Kanouté  Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le temps des fonctionnaires « fantômes » semble révolu. Le gouvernement malien vient de serrer la vis dans la gestion des effectifs de la fonction publique et des collectivités territoriales. Dans le cadre de la mise en œuvre du Système intégré de Gestion des Ressources humaines (SIGRH), un ultimatum de trois mois a été fixé du 8 septembre au 8 décembre 2025, tous les agents non encore enrôlés devront se soumettre à l’identification biométrique. Selon le ministère de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, cette opération concerne aussi bien les fonctionnaires de l’État que ceux des collectivités, y compris les nouveaux recrutés après septembre 2024. Chaque agent devra se présenter auprès de son service gestionnaire des ressources humaines, muni des pièces exigées, pour obtenir un récépissé de contrôle physique. Ceux qui ne disposent pas encore du Numéro d’Identification Nationale (NINA) sont appelés à s’enrôler via le système Mali Kura Biométrie, dans les centres d’état civil, les Cellules techniques d’accueil citoyen (CTAC), ou encore auprès des missions diplomatiques et consulaires pour les Maliens de l’extérieur. Les autorités préviennent que tout agent non identifié d’ici le 8 décembre sera radié des fichiers de la fonction publique, conformément aux textes en vigueur. L’objectif affiché est  d’assainir les effectifs, éliminer les doublons et mettre fin aux agents fictifs qui grèvent le budget national. Cette décision s’appuie sur des chiffres édifiants. Le rapport officiel du SIGRH, remis le 15 août dernier au Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, révèle que 36 151 agents ne se sont pas présentés aux précédentes opérations. Ces absences représentent 4,57 % de la masse salariale de l’État, soit un manque à gagner colossal de 48,28 milliards de FCFA par an. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Après Sanankoroba, le Président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a procédé le mardi 28 mai 2024 à la pose du premier panneau de la centrale solaire de Safo. Cette infrastructure, d’une capacité de 100 MWc, sera construite dans un délai de 15 mois, avec un financement assuré à 50 % par le budget national. Elle s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer l’approvisionnement en électricité et de diversifier les sources d’énergie au Mali, une initiative largement saluée par la population. Mais derrière cette avancée se cache un paradoxe. Le site choisi pour l’implantation de la centrale, d’une superficie de plus de 200 hectares, appartient à plus d’un millier de propriétaires fonciers, dont certains avaient déjà entrepris des réalisations. Les autorités de la Transition avaient annoncé que ces propriétaires seraient indemnisés, et un recensement a même été effectué dans ce sens. Cependant, plusieurs mois après l’évaluation des parcelles et la signature de documents censés ouvrir la voie au paiement, le processus semble au point mort. Les propriétaires affirment avoir été orientés tour à tour vers des huissiers, puis un juge, alors qu’une banque de la place les avait déjà rassurés de la disponibilité des fonds. Cette lenteur et ces démarches administratives suscitent incompréhension et frustration. « Qu’est-ce qui bloque le processus ? Pourquoi autant de tracasseries ? », s’interrogent des détenteurs de parcelles du site de Safo, qui disent attendre avec impatience la concrétisation de leur indemnisation pour tourner la page et permettre au projet d’avancer sereinement. Massassi  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
La structure en charge de la sécurisation des données personnelles, l’APDP, n’a de cesse de faire parler d’elle ces derniers temps. Son entrée en scène a notamment commencé par la traque de nombreuses entreprises prises en défaut dans l’utilisation de données personnelles comme les fiches de paie, le pointage des présences d’employés, les entrées et sorties des visiteurs, etc. De nombreux prestataires ont été ainsi mis en demeure en son temps de régler les frais y afférents, au risque d’affronter les conséquences judiciaires d’un manquement à leurs obligations. L’APDP ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle est revenue à la charge en insistant sur l’étendue de ses centres d’intérêt et domaines d’intervention, ainsi que sur les risques qu’encourent les usagers des réseaux sociaux en cas d’utilisation abusive des données personnelles de leurs correspondants. La structure en charge de la protection des données à caractère personnel reste muette cependant sur le champ et les modalités de gestion des données privées par certains services étatiques. Il s’agit, entre autres, de l’Agence Nationale de la Sécurité d’Etat, à laquelle aucune aucune limite ne semble fixée dans l’exploitation des éléments de cette nature – ou du moins n’est astreinte à aucune disposition en matière d’accès et d’exploitation des données. En atteste la divulgation d’échanges privés au moyen desquels certains usagers de la téléphonie mobile ont été confondus par la justice. Boîte de commentaires Facebook [...]
Les éléments et ingrédients d’une disette à Bamako s’accumulent et se réunissent peu à peu sur fond de menaces djihadistes confondus avec l’insuffisance criante d’infrastructures. Aux dernières nouvelles, en effet, les marchandises sous douane commencent à déborder en vrac des entrepôts de Dakar, au risque d’affecter les prévisions de recettes douanières du mois écoulé. En cause, la réticence de nombreux transporteurs sénégalais à assurer leur évacuation à destination du Mali où le parc local d’automobiles n’est pas assez fourni pour faire face convenablement à l’afflux des demandes. L’accentuation de la menace djihadistes en a certainement rajouté une couche, mais l’état de certains tronçons impraticables demeure la principale motivation de l’abandon du corridor Dakar – Bamako par les prestataires sénégalais. Comme qui dirait que la pénurie de route aura engendré une pénurie de transport. Cette motivation cache, selon d’autres sources, la difficulté de la plupart d’entre eux à se conformer aux exigences du département malien des transports en rapport avec le respect du Règlement 14 de l’Uemoa sur les charges à l’essieu. Soin qu’il en soit, le récent enlèvement de six travailleurs sénégalais du secteur des transports, par des ravisseurs jihadistes, ne saurait contribuer à lever un obstacle susceptible de peser si lourdement sur les importations maliennes, faute d’alternative adéquate. le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
À peine n’est-ce devenu une routine. Les otages chinois se distinguent manifestement des autres par la singularité de paraître les seuls à maîtriser les dédales des geôles djihadistes et à détenir le secret de s’extraire des mailles de leurs ravisseurs. Il y a une dizaine de jours, en effet, les réseaux sociaux reprenaient en boucle un épisode de «prison break» mettant en scène des otages chinois s’étant spectaculairement échappés. Il s’agit, selon tout évidence, d’entrepreneurs récemment enlevés lors des attaques sanglantes d’une unité industrielle de la place et dont l’habilité à déjouer la vigilance des geôliers est d’autant plus intrigante qu’il ne s’agit pas d’une première. En effet, un scénario similaire s’était produit, il y a trois ans environ, avec d’autres otages de la même nationalité. Enlevés dans la zone de Nara, ils seront recueillis dans le cercle de Banamba et présentés à l’opinion comme des otages ayant profité d’une intervention aéroportée pour prendre le large. Trop beau pour ne pas paraître vrai, aux yeux de nombreux observateurs sceptiques pour qui les Chinois doivent plus leur libération à l’art des transactions discrète qu’à leur habileté à l’évasion. Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) dans un communiqué en date de ce lundi 8 Septembre 2025 s’est dite fortement préoccupée par des allégations d’abus des droits de l’Homme contre les populations civiles, notamment sur certains grands axes routiers du pays. Face à ces attaques odieuses dirigées contre les populations civiles, la Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH ) condamne ces atteintes à la liberté d’aller et venir, tout en rappelant à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations et leurs biens, notamment sur les axes routiers. La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), recommande au Gouvernement de poursuivre le renforcement des mesures sur les axes routiers en vue de mieux garantir la liberté d’aller et venir sur l’ensemble du territoire national. Dans son communiqué, elle invite les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de ces abus des droits humains et du droit international humanitaire. Toutefois, la CNDH réitère son soutien aux Forces Armées Maliennes (FAMA) dans leur lutte contre les groupes terroristes, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire. La Commission Nationale des Droits de l’Homme ( CNDH) invite aussi les populations à plus de collaboration avec les FAMA, car pour elle, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée, car Nul n’est à l’abri de la violation de ses droits. Mohamed Kanouté  Source : Mali24            Boîte de commentaires Facebook [...]
L’exploitation artisanale de l’or sur le lit des fleuves Niger et Sénégal a atteint aujourd’hui des proportions alarmantes, notamment dans le cercle de Kéniéba. Sur place, le constat est préoccupant : des dragues appartenant à des opérateurs miniers ont envahi le lit des fleuves, en particulier au niveau de la Falémé, mettant gravement en péril l’environnement et l’écosystème. Face à ce désastre écologique, le Collectif des Citoyens pour la Protection de l’Environnement est monté au créneau le samedi 6 août 2025 pour alerter l’opinion publique.Cette rencontre avec la presse, qui a réuni responsables, militants, sympathisants du collectif ainsi que des ressortissants de Kéniéba, visait à dénoncer les ravages causés par l’orpaillage sur les fleuves Niger et Sénégal et à inviter les populations locales à s’unir pour dire non à l’utilisation des dragues qui dévastent les localités de Kéniéba, Sadiola et Fourou. Dans son exposé introductif, M. Seydou Bocoum, chargé de communication du Collectif, a dressé un tableau sombre de la situation, soulignant les dégâts écologiques causés par l’orpaillage clandestin malgré son interdiction par les plus hautes autorités du pays.Il a rappelé que cette démarche s’appuie sur l’article 25 de la nouvelle Constitution, qui stipule que « la protection de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tout citoyen et pour l’État ». Selon lui, ce cri de cœur traduit la détresse des populations locales, aujourd’hui confrontées à la dégradation de leurs terres cultivables et à la pollution de l’eau, due à l’utilisation de produits chimiques interdits par des orpailleurs clandestins.Pour y remédier, le Collectif préconise le lancement d’une vaste campagne d’information et de sensibilisation afin de préserver la qualité de l’eau et des sols agricoles. De son côté, M. Moussa Macalou, ressortissant de la commune de Dialafara, a accusé directement les orpailleurs clandestins d’être responsables de ce drame écologique, dénonçant également l’existence d’un réseau mafieux qui alimente et protège ces activités illégales. Il a exhorté l’État à agir rapidement pour démanteler ce système. Enfin, M. Mamadou Ndiaye, membre du Collectif, a alerté sur le changement radical de la couleur de l’eau des fleuves, signe visible de la pollution, et a insisté sur l’urgence d’agir pour sauver le Niger et le Sénégal. Mohamed KanoutéSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Groupement des leaders religieux musulmans, ont commencé à  célébrer le Maouloud 2025 sur l’ensemble du territoire, conformément au calendrier prévu. À Bamako, malgré une journée de jeudi marquée par de fortes pluies, aucun incident majeur n’a été signalé. Le Stade du 26 mars, où a officié le guide des Ançars, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a refusé du monde, comme d’habitude. Et, comme à l’accoutumée, le président du Haut Conseil islamique du Mali a profité de l’occasion, pour interpeller les autorités à faire montre de vertu, tant dans les discours que dans les actes. Cela contribue à la stabilité, dit-il. Comme à chacune de ses grandes sorties, le leader religieux a délivré un message à la fois spirituel et citoyen. Devant des milliers de fidèles, il a rappelé aux autorités la nécessité d’agir avec droiture dans toutes leurs décisions. « Cela contribue énormément à la stabilité », a-t-il souligné. Pour Haïdara, le rôle d’un guide religieux est avant tout de dire la vérité, conformément à la volonté divine. Fidèle à cette mission, il n’hésite pas à interpeller, parfois de manière dérangeante, mais toujours dans un esprit de correction des comportements. Au cours de son intervention, faute de temps pour développer l’ensemble de ses idées, il a néanmoins insisté sur un sujet qui lui tient à cœur : le traitement des jeunes filles domestiques. Haïdara a exhorté les mères et les sœurs à faire preuve de respect et d’humanité envers elles. « Ne leur confiez jamais des tâches que vous n’oseriez pas confier à vos propres filles. Car les sanctions divines n’épargnent personne», a-t-il averti. Le guide des Ançars a également rappelé que les autorités, bien qu’elles méritent respect et considération comme l’exige Dieu, ne doivent pas être exemptes de critiques constructives. « À chaque occasion, il faut leur dire la vérité, dans les règles de l’art, et leur rappeler l’obligation d’être justes et compatissants envers les plus démunis », a-t-il insisté. Pour Haïdara, la véritable force d’un pays réside dans le respect de ces principes. Il a averti que « les larmes des démunis sont une arme de destruction massive : lorsqu’elles tombent, nul n’est épargné ». Au cours de cette nuit de prêche, de prière et de bénédiction, Chérif Ousmane Madani Haïdara a demandé à un stade plein à craquer d’observer quelques minutes de prière pour la libération des proches du Chérif de Nioro, Bouyé Haïdara, victimes d’enlèvement au cours de la semaine passée dans la zone de Dièma, ainsi que toutes les autres victimes d’enlèvement, civiles et militaires. Par  Drissa Togola le challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
L’École supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication (ESJSC) et l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali (APPEL-Mali) ont signé, le jeudi 4 septembre 2025, une convention de partenariat stratégique.  Cet accord offre désormais aux membres d’APPEL-Mali l’opportunité de poursuivre des études en Master et Licence professionnelle (journalisme) à l’ESJSC, avec des tarifs préférentiels. Au-delà des facilités académiques, il s’agit également de créer un cadre de partage d’expériences et de renforcement des compétences, bénéfique aussi bien pour les étudiants que pour les praticiens des médias en ligne. «C’est un grand plaisir pour nous de concrétiser cette convention», s’est réjoui le Dr Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, Directeur général de l’ESJSC. A l’en croire, il ne pouvait y avoir meilleure alliance. «Les sortants de l’ESJSC sont des références dans nos rédactions. Ce sont eux qui raflent les grands prix du journalisme au Mali», a salué Modibo Fofana, Président de l’APPEL-Mali, convaincu que ce partenariat portera ses fruits. Cette synergie de poids ouvre de nouvelles perspectives et nourrit l’espoir d’un journalisme malien ancré dans l’excellence et tourné vers l’avenir. K Diabaté-ESJSC Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Gouverneur du District de Bamako vient de prendre une décision ferme visant à préserver les bonnes mœurs. À travers un arrêté pris sur la base des lois et règlements en vigueur, il a annoncé l’interdiction formelle des manifestations publiques communément appelées “soirées Dior” ainsi que toutes pratiques assimilées jugées contraires aux bonnes mœurs. Selon le document officiel, cette mesure répond à un impératif d’ordre public et de préservation des valeurs sociales. Les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Le texte charge par ailleurs les autorités locales comme les sous-préfets, maires, présidents de délégation spéciale, agents communaux ainsi que le Directeur régional de la police nationale d’assurer l’application stricte de cette décision. Coulibaly A  Mali24      Boîte de commentaires Facebook [...]
La société Énergie du Mali (EDM SA) a un nouveau Directeur général en la personne du Commandant Madani Dravé. Ce jeune militaire à la lourde responsabilité de donner un autre visage à une société en pleine faillite. On a l’habitude d’écrire qu’à EDM SA, les DG passent mais les problèmes restent. Le poste de DG de la société Énergie du Mali est éjectable. Rien que de 2020 à nos jours, cinq Directeurs généraux (DG) se sont succédé à la tête de cette structure désormais considérée « sac à problèmes ». Au moins, les DG nommés à la tête de la société, savent qu’ils ne sont pas là pour faire vieux os. Son prédécesseur, Abdoulaye Djibril Diallo, avait été nommé en septembre 2023. Il aura fait moins de trois ans. La question qui brûle toutes les lèvres, est la suivante : que peut faire le nouveau DG pour redresser une société en pleine faillite ? Présenté comme spécialiste en génie informatique et électrique, Madani Dravé doit vite trouver des solutions durables aux multiples crises qui assomment la société et dont la plus récurrente est l’irrégularité dans la fourniture de l’électricité. L’on dira que l’orage est passée (il fut un moment où les clients pouvaient vivre plus de 72 heures sans voir la lumière des ampoules fournie par EDM SA). Actuellement, il y a un semblant d’amélioration puisque le nombre d’heures de fourniture d’électricité, a augmenté selon les secteurs, ce qui offre aux clients un peu de répit. Du coup, le premier défi du nouveau directeur, est de faire plus et d’éviter une régression dans la fourniture. Aux premières heures de nouveaux délestages sauvages, les critiques ne manqueront pas de pleuvoir. Par contre, en cas d’amélioration par rapport au présent, bon nombre de clients salueront son arrivée à la tête de EDM SA. Pas avant ! Les experts ont l’habitude de dire que le problème de la société EDM SA est complexe et très difficile à gérer d’un simple coup de baguette magique. Le jeune officier de l’armée, Madani Dravé a-t-il des recettes durables aux problèmes de l’EDM SA ? Ou doit-il sa nomination au simple fait qu’il soit militaire tout comme ses employeurs ? C’est à lui de prouver le contraire. Autrement dit, il est beaucoup attendu de ce nouveau DG d’EDM SA qui doit vite faire ses preuves pour éviter toutes mauvaises interprétations de sa nomination. Sinaly Le pouce Boîte de commentaires Facebook [...]
En prélude au 2è sommet Africain sur le Climat-ACS2, qui doit se tenir dans la capitale éthiopienne, du 08 au 09 Septembre 2025, la Fédération Africaine des Journalistes (FAJ) en partenariat avec la commission de l’Union africaine (UA), Oxfam, la coopération allemande et le GIZ. La rencontre qui s’est déroulée du 06 au 07 Septembre, un Pré-Forum qui a regroupé quarante-deux (42) président-(es) de syndicats de journalistes à travers le Continent. Placée sous le thème « Les médias, catalyseurs de l’Agenda africain sur le climat, la paix et la sécurité », le Forum avait pour but de rappeler aux professionnels des médias leur rôle central dans la promotion de la justice climatique, la responsabilisation des gouvernants et la sensibilisation des populations aux effets du changement climatique. Le Forum a été marqué par l’animation de plusieurs panels sur des thématiques comme : « Changements climatiques, paix et sécurité en Afrique : rôle des journalistes dans la gestion des crises climatiques et la promotion de la position africaine commune sur le lien entre changements climatiques, paix et sécurité » ; « Journalisme d’investigation, sécurité climatique et financement climatique : garantir la responsabilité et la justice » ; « Financement climatique et sécurité climatique dans la Corne de l’Afrique » ; « Aligner les messages médiatiques et politiques pour l’ACS2 et façonner la position commune de l’Afrique pour la COP30 » etc. Les discussions ont permis aux participants de parvenir à des propositions d’actions concrètes afin que les médias puissent jouer pleinement leur rôle de catalyseurs de l’Agenda africain sur le climat, la paix et la sécurité. Les travaux des deux jours ont été sanctionnés par une déclaration dite « Déclaration d’Addis Abeba » et qui sera remise à qui de droit au cours du 2è sommet africain sur le climat. A noter que la cérémonie d’ouverture du Forum a été marquée par plusieurs interventions officielles, dont celles du Président de la FAJ, Oumar Faruk Osman, le représentant du Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’Union Africaine, le Secrétaire Général de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Anthony Bellanger, la représentante d’Oxfam, Mme Elise Nalbandian, la représentante de la coopération allemande, Mme Rebecca Minkus etc. Daouda T KONATE, Addis Abeba Source: mali24.info             Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans le cadre de la dynamique de renforcement des capacités et de clarification, des rôles respectifs des juridictions financières et pénales dans le traitement des infractions économiques et budgétaire, la Section des Comptes de la Cour Suprême à organisé ce jeudi 4 Août 2025 dans les locaux de la Cour Suprême un atelier de formation sur la discipline financière et budgétaire / les mécanisme de détection des fautes de gestion. Organisé par la Section des Comptes et le Parquet Général de la Cour Suprême, sur financement de l’Union Européenne (UE), sous la présidence de M Fatogoma Thera président de la Cour Suprême, ce cadre de rencontre, d’échange et de partage d’expérience, vise à sensibiliser les différents acteurs chargés du contrôle, de la gestion des finances publiques sur la discipline financière et budgétaire . Prennent part les acteurs chargés du contrôle, de la gestion des finances publiques et budgétaire. Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, M. Fatogoma Théra président de la Cour Suprême, a souligné cette journée d’échange s’inscrit dans une dynamique de renforcement de capacité et de clarification des rôles respectifs des juridictions financières et pénales dans le traitement des infractions économiques et budgétaire. Il a également ajouté, que la section des comptes à travers sa chambre de discipline financière et budgétaire joue un rôle crucial, dans la répression des manquements à la régularité à la probité dans la gestion publique. Deux exposés d’une importance capitale ,ont été le plat de résistance de cet atelier de formation sur la discipline financière et budgétaire / les mécanisme de détection des fautes de gestion. Dans son exposé M. Mamoudou Timbo procureur général près de la cour suprême à souligné que la cour des comptes, est désormais une institution de la république et le Conseil National de Transition ( CNT) a adopté une loi organique pour règlementer les attributs de la cour des comptes Il a également mis en exergue le rôle et la place du Ministère public devant la chambre de discipline, budgétaire et financière tout en mettant, en relief le rôle fondamental, que doit joué le procureur général quand la procédure disciplinaire est déclenchée. Pour le deuxième conférencier M. Abdoulaye Sow de la Section des Comptes, Il a expliqué dans son exposé que la frontière est très mince entre la faute de gestion et la faute pénale et le règlement de cette faute est une compétence exclusive de la cour des comptes. De l’avis des participants cette rencontre a été riche en partage d’expérience et également une occasion de mieux cerner les contours de la discipline financière et budgétaire et surtout les mécanismes de détection des fautes de gestion. Mohamed Kanouté  Source : Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
  Ce n’est peut-être pas la première fois que les groupes armés djihadistes cherchent à s’implanter dans ces zones. Vers 2015, il y a eu Ansardine du sud dont les combattants, dirigés par un certain Souleymane Kéita, avaient visé certaines localités des cercles de Kolondiéba et de Kadiolo afin d’y installer leurs bases. Fakola et Misséni, non loin de la frontière ivoirienne, ont été le théâtre «d’actes terroristes». Des traces de ce groupe ont été découvertes aussi dans la forêt classée située de la commune rurale du Mandé, dans la périphérie de Bamako. L’Armée malienne a découvert, en mars 2015, un camp d’entraînement militaire en pleine forêt où des armes ont été saisies. Les autorités ont accusé Souleymane Kéita d’être le chef du camp. A l’époque, une très bonne coordination entre les services de sécurité et l’Etat-major général des armées a permis d’anéantir complètement l’embryon Ansardine du sud. En mars 2016, le nommé Souleymane Kéita a été arrêté vers Sokolo, non loin de la frontière mauritanienne et transféré à Bamako par les forces spéciales de la Direction générale de la Sécurité d’Etat. C D     Boîte de commentaires Facebook [...]
  Le lundi 1er septembre 2025, la Direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence (DRCC) a procédé à la fermeture de boutiques à Bamako, pour des infractions à la réglementation économique. Cette mention figurait sur les affiches apposées sur les battants des portes. Cependant, certains  commerçants se considèrent comme des victimes de cette mesure. « Nous ne savons pas ce qui nous est reproché », confient-ils, ajoutant qu’ils se retrouvent désormais sans ressources pour subvenir à leurs besoins quotidiens. Dans le quartier, l’affaire suscite moult interrogations, d’autant plus que plusieurs de ces boutiquiers ne sont pas de nationalité malienne, ce qui alimente les suspicions et les amalgames. Le manque de communication autour de cette opération nourrit encore plus les incompréhensions. Les agents ayant procédé aux fermetures se devaient-ils de leur expliquer clairement la nature des infractions à eux reprochées? Nos tentatives pour obtenir plus de précisions auprès de la Direction régionale du commerce sont restées vaines. Le challenger   Boîte de commentaires Facebook [...]
La communauté musulmane Ançar-Dine, dirigée par son guide spirituel Ousmane Chérif Madani Haïdara, célèbre depuis plusieurs années le Maouloud, moment consacré à la naissance et au baptême du Prophète Mohamed (PSL). L’édition 2025 se tient dans un contexte particulièrement délicat, marqué par l’insécurité persistante, malgré les efforts considérables des forces de défense et de sécurité. Une menace que les fidèles Ançars ont choisi de braver, affirmant ainsi leur foi et leur attachement à cette tradition religieuse. En coulisses, des informations font état de divergences entre les autorités maliennes et le guide spirituel au sujet d’une possible annulation de l’événement, au regard de la situation sécuritaire. L’inquiétude des autorités trouve sa légitimité, d’autant que l’on se souvient de l’attaque survenue en 2024 contre le camp de l’école de la gendarmerie, peu après le Maouloud. Mais les arguments avancés par les Ançars ont finalement eu raison des inquiétudes des autorités et la célébration cette année se tient. À Banconi Dianguinèbougou, quartier où réside Ousmane Chérif Madani Haïdara, l’affluence et les dans les rues en dit long. Fidèles et visiteurs venus de l’intérieur et d’ailleurs affluent depuis plusieurs jours. L’ambiance est palpable avec des stands de petits commerçants qui jalonnent les artères principales, de la résidence du guide jusqu’au terrain municipal. Une véritable aubaine pour eux, car la célébration constitue non seulement un moment de ferveur religieuse, mais aussi une opportunité économique. Coulibaly A  Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
L’annonce du gouvernement malien de suspendre, voire de supprimer, les subventions accordées aux écoles privées catholiques plonge l’enseignement catholique dans une zone de turbulences. L’avenir de plus de 7 000 élèves et 230 enseignants des écoles catholiques du Mali reste suspendu à une décision étatique qui inquiète. Le gouvernement a annoncé son intention de supprimer les subventions accordées aux établissements privés catholiques, une mesure qui fragilise tout un système éducatif reconnu pour sa rigueur et son apport à la formation des jeunes. Depuis la convention signée en 1972 et révisée en 1978, l’État malien prend en charge 80 % des salaires des enseignants catholiques. La suppression de cette subvention rendrait impossible le paiement des enseignants et la couverture des besoins essentiels des écoles. Dans une interview exclusive accordée à notre confrère MaliActu, l’Abbé Edmond Dembelé, directeur national de l’enseignement catholique rassure que les écoles catholiques du Mali ne fermeront pas. Mais certaines devront suspendre leurs activités pédagogiques pour une ou deux années. À ce jour, ce sont surtout les établissements fondamentaux qui sont concernés. Il s’agit de 3 écoles dans le diocèse de Sikasso, 3 écoles dans le diocèse de San, 2 écoles dans le diocèse de Mopti ainsi que quelques écoles fondamentales à Bamako. Pour éviter que tout le réseau soit menacé, l’enseignement catholique selon son directeur prépare un plan de résilience qui concerne l’augmentation progressive des frais de scolarité, jusque-là modestes et adaptés aux revenus des parents ; la révision des contrats enseignants, avec une adaptation des salaires aux moyens disponibles et la suspension temporaire de certaines écoles afin de concentrer les ressources sur celles qui peuvent rester ouvertes. « Notre souhait n’est pas la fermeture d’une école. Nous faisons tout pour en sauver le maximum d’ici la rentrée scolaire. », explique l’abbé Dembelé. Cette situation risque cependant de frapper de plein fouet les familles maliennes, pour qui les écoles catholiques restent un pilier de qualité éducative et de valeurs. Beaucoup redoutent que l’augmentation des frais de scolarité ne mette l’éducation hors de portée de ménages déjà éprouvés par la crise socio-économique. L’enseignement catholique au Mali, qui a formé depuis des décennies plusieurs générations de cadres et de responsables, se trouve ainsi à la croisée des chemins pourrait-il survivre sans la subvention de l’État ? A suivre ! Massassi Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le ministère de l’Éducation nationale a officiellement fixé, ce mercredi 3 septembre 2025, la date de la rentrée scolaire au mercredi 1er octobre 2025. Élèves, parents d’élèves, enseignants et personnel administratif sont ainsi appelés à reprendre le chemin de l’école à cette date. Dans son communiqué, signé par le Secrétaire général Boubacar Dembélé, le département insiste sur l’importance d’une rentrée organisée et réussie. Il invite l’ensemble des acteurs du système éducatif à se mobiliser pour que cette nouvelle année scolaire démarre dans les meilleures conditions. Les services centraux, académiques et pédagogiques, de même que les directeurs d’écoles, ont été instruits de relayer largement l’information afin qu’aucun établissement ni aucune famille ne soit pris de court. Pour les parents, cette annonce constitue un repère clair pour finaliser les préparatifs, tandis que pour les écoles, elle marque le compte à rebours pour achever les dispositions logistiques et pédagogiques nécessaires. Au-delà d’une simple date, cette rentrée symbolise le lancement d’une nouvelle étape d’apprentissage et de formation pour des milliers de jeunes, futurs bâtisseurs du pays. Dily Kane Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Pour des raisons sécuritaires, le Gouverneur de la région de Nioro du Sahel a annoncé, ce jeudi 28 août 2025, l’interdiction de la transhumance sur l’ensemble de son territoire, et ce jusqu’à nouvel ordre. Cette mesure exceptionnelle fait suite à une réunion des responsables civils, militaires et de sécurité, qui ont souligné la nécessité de mieux contrôler les flux de personnes et de bétail dans une zone marquée par l’insécurité et des opérations militaires en cours. L’interdiction concerne particulièrement les éleveurs venus de l’étranger, dont les déplacements pourraient compliquer la surveillance du territoire et favoriser des infiltrations. Le Gouverneur a instruit l’ensemble des autorités administratives et sécuritaires locales de veiller strictement à l’application de cette décision, qui prend effet immédiatement.Si cette mesure restreint temporairement une activité pastorale traditionnelle, elle traduit la volonté des autorités de faire prévaloir la sécurité des populations et de renforcer la stabilité dans cette région stratégique du Mali. Dily KaneSource : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
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