SOCIETE
C’est pari pour la première édition du salon international de l’entrepreneuriat AES qui s’entendra sur quatre jours. Et c’est le stade du 26 Mars qui abrite depuis ce mardi, cet important évènement dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier Ministre du gouvernement, le Général Abdoulaye Maïga.  Conduit par le Comité national de développement de l’AES, présidé par Monsieur le Ministre de l’Économie et des Finances, le Salon International de l’entrepreneuriat, est porté par la dynamique Ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Oumou Sall Seck qui depuis plusieurs mois, s’est entièrement investie avec l’appui d’une équipe dynamique pour faire de ce salon un évènement comparable, à terme, au FESPACO pour le cinéma ou au SIAO pour l’artisanat. Une Ministre engagée et consciente des défis de l’heure ! Nommée en novembre 2024, que des actions constructives posées par Mme Oumou Sall Seck. Rien que pour donner espoir à la jeunesse à travers la promotion de l’entrepreneuriat, de l’emploi et de la formation professionnelle conformément aux missions assignées à son département. Consciente des défis auxquels font face ces différents secteurs, Mme Oumou Sall Seck qui estime qu’aucun sacrifice n’est de trop pour que le Mali et toute l’AES soient enviés, a pu convaincre plus d’un en ce qui concerne la nécessité de ce grand rassemblement qui cadre avec la vision du président de la transition, le Général d’Armée Assimi Goita, lui qui a dédié son mandat à la jeunesse. Il fallait y être ce mardi pour mesurer l’affluence autour de ce premier test. Avec plus de 5 000 participants annoncés, l’annonce de ce premier salon n’est pas passée inaperçue, en ce sens que jeunes entrepreneurs, opérateurs économiques, investisseurs, experts, partenaires techniques et financiers du Burkina Faso, du Niger, mais aussi du Ghana, du Sénégal, du Maroc, du Togo et de la Guinée se sont empressés pour être au rendez-vous. Délégations ministérielles, rois traditionnels, diplomates, organisations internationales, tous étaient présents. L’affluence au niveau des stands, des échanges par ci par là en disent long. Sous les applaudissements nourris du public, Mme Oumou Sall Seck a rappelé les objectifs de cette initiative pour laquelle, elle et son équipe n’ont rien négligé. Car il s’agit de valoriser l’entrepreneuriat comme pilier de la souveraineté économique, renforcer la compétitivité des PME/PMI de l’espace AES, créer un cadre régional d’innovation, de coopération et d’investissement et offrir à la jeunesse une plateforme d’expression, de formation et d’opportunités concrètes. Objectifs qui donnent espoir aux jeunes entrepreneurs des pays de l’AES, voire de la sous-région dont les projets sont freinés par l’accès difficile au financement ; les contraintes énergétiques et la pression de la concurrence extérieure déjà largement défavorable au regard du statut de l’hinterland des Etats de l’AES. Tristes réalités qui selon Mme la Ministre, ont valu la nécessité de bâtir un écosystème entrepreneurial capable de porter les pays de l’AES vers des horizons plus ambitieux. Cerises sur le gâteau, le SIE réserve pour ses participants des panels de haut niveau, des masterclass et ateliers spécialisés, des concours d’idées innovantes, des rencontres B2B et des expositions dédiées au contenu local. À la jeunesse du Mali et de celle de l’AES dans son entièreté que Mme le Ministre considère comme les architectes de l’avenir économique, elle dira que « les plus Hautes Autorités croient en vous, vous accompagnent, et vous offrent les plateformes nécessaires pour transformer vos idées, vos talents et votre audace en entreprises solides et porteuses d’avenir ». Le satisfecit affiché du Premier ministre  Présidant l’ouverture officielle, le Premier ministre, Général de Division Abdoulaye Maïga, n’a pas caché son satisfecit. Dans une intervention, il a salué le leadership de Mme Oumou Sall Seck, applaudissant un salon qui, selon lui, incarne parfaitement l’orientation stratégique donnée par le Chef de l’État, le Général d’Armée Assimi Goïta, celle de faire de l’entrepreneuriat le moteur du Mali Kura. Toutefois, le Chef du Gouvernement a souligné l’importance de ce rendez-vous dans un contexte où les États du Sahel doivent renforcer leur résilience économique, diversifier leurs sources de croissance et s’appuyer davantage sur leurs propres forces productives. « Face aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques, l’entrepreneuriat n’est pas seulement une option, c’est une nécessité stratégique. C’est une arme pacifique pour consolider notre souveraineté, créer de l’emploi et lutter contre la pauvreté, a-t-il rappelé. La cérémonie d’ouverture s’est clôturée par une visite des stands, une immersion dans la créativité entrepreneuriale, avant qu’un spectacle culturel magistral animé par Guimba National, BADEMA et Afel Bocoum ne vienne couronner l’évènement. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Lors du Conseil de sécurité des Nations-Unies à New York ce mardi, l’ambassadeur du Mali auprès des Nations Unies, Son Excellence Issa Kanfourou, au nom de la Confédération des États du Sahel (AES) a dénoncé le niveau insuffisant de la mobilisation de l’aide humanitaire pour le Sahel, alors que la région suffoque sous les attaques terroristes, les déplacements massifs de populations et l’effondrement des services sociaux de base. « À peine 14 % des besoins humanitaires sont couverts », a martelé le diplomate, évoquant une situation critique qui menace la survie de millions de femmes, d’hommes et d’enfants pris au piège de la violence. S’exprimant au nom du Mali, du Burkina Faso et du Niger, membres de la Confédération AES, l’ambassadeur Kanfourou a rappelé que la région subit depuis plus de dix ans un terrorisme importé, soutenu par des puissances étrangères et visant délibérément les civils. « Nos écoles, nos centres de santé, nos villages… tout est devenu cible », a-t-il dénoncé. Il ajoute que les groupes armés, affaiblis par les opérations coordonnées des Forces de Défense et de Sécurité de l’AES, se livrent désormais à un “terrorisme économique” en détruisant les infrastructures et les axes de ravitaillement. Face à l’hostilité extérieure, aux sanctions et aux tentatives d’ingérence, il précise que les dirigeants des trois pays sahéliens a savoir le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général Assimi Goïta et le Général Abdourahamane Tiani ont fait le choix de s’unir pour défendre, sécuriser et développer leur espace commun. Toutefois, l’ambassadeur a salué l’héroïsme des forces confédérales qui combattent courageusement et sans relâche les groupes terroristes, tout en rappelant que la lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée sans une coopération régionale et internationale sincère, respectueuse de la souveraineté des États. Le représentant du Mali n’a pas mâché ses mots concernant l’inefficacité de certaines approches internationales, citant notamment l’exemple de la MINUSMA, dont la mission n’était pas adaptée aux réalités sécuritaires du Mali. Il a conclu par appeler les Nations Unies à sortir du cycle des simples rapports et résolutions pour adopter des mesures concrètes, rapides et adaptées. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le stade du 26 Mars à Yirimadjo qui a vibré, ce mardi 18 novembre 2025, au rythme de l’innovation, abrite la première édition du Salon International de l’Entrepreneuriat AES. Un rendez-vous d’envergure placé sous la présidence de la Confédération de l’AES et dédié à la promotion d’un entrepreneuriat créatif et souverain. Ce salon, véritable bouffée d’oxygène pour les jeunes porteurs de projets, se veut un levier stratégique pour renforcer l’intégrité économique et accélérer le développement au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Initiée par le Comité National de Développement de l’AES, l’ouverture du salon a été marquée par la présence remarquée de Mme Oumou Sall Seck, ministre de l’Entrepreneuriat, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle qui s’est réjouie de l’affluence de délégations du Niger, du Burkina Faso et d’autres pays partenaires, composées d’experts, d’investisseurs et d’opérateurs économiques. Pour la ministre, cette rencontre est une occasion unique de révéler le génie malien. « Notre pays dispose d’atouts incomparables : un potentiel agricole et minier majeur, une position géographique stratégique et surtout une jeunesse créative et ambitieuse. L’entrepreneuriat doit devenir l’un des piliers de notre transformation nationale pour un développement inclusif et durable >>, a-t-elle déclaré. Dans un message relayé à travers le magazine du salon, M. Alousséni Sanou, ministre de l’Économie et des Finances et président du Comité de Développement de la Confédération de l’AES, a insisté sur la portée stratégique de l’événement. « Ce salon contribue à poser les bases d’une véritable souveraineté économique : mobilisation des ressources internes, partenariats équilibrés, renforcement des capacités institutionnelles et humaines, et transformation structurelle de nos économies >>, soutient-il. Présidant la cérémonie, le Premier ministre, Général de Division Abdoulaye Maïga, a rappelé que la vision stratégique Mali Kura Netaasira 2063 trace une nouvelle voie de progrès à travers un développement souverain, inclusif et durable fondé sur la valorisation de nos potentialités nationales et la diversification de nos secteurs productifs, avec une intégration régionale maîtrisée. Le Chef du gouvernement a également identifié les principaux obstacles qui freinent l’élan entrepreneurial des jeunes. Il s’agit de l’accès au financement, la contrainte énergétique, la concurrence extérieure, les défis environnementaux et climatiques, la sécurité dans l’espace AES et les enjeux diplomatiques. Après son allocution, le Premier ministre a procédé au lancement officiel du Salon, avant d’effectuer une visite des stands où de jeunes talents ont exposé des innovations dans l’agro-industrie, les technologies, l’artisanat, les services et bien d’autres secteurs. Kada Tandina Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 17 Novembre 2025, M. Ibrahim Berthe Conseiller Technique au Ministère de la Justice des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux a présidé à l’hôtel Maeva Palace, l’ouverture des travaux du Séminaire d’Appropriation des Mécanismes du Recouvrement des Avoirs Criminels, par les acteurs de la Chaine Pénale et de la Société Civile. Organisée par l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués (ARGASC), avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le projet LUCCEI phase II, cette rencontre de six jours regroupe les représentants de l’ARGASC , les acteurs de la chaine pénale et ceux des organisation de la société civile. Elle s’inscrit dans la dynamique de l’opérationnalisation de l’Agence de Recouvrement et de Gestion des Avoirs Saisis ou Confisqués (ARGASC). Durant six jours, les participants à ce séminaire vont renforcer leurs compréhensions communes, sur les mécanismes de recouvrement des avoirs criminels identifier, les défis liés à leur mise en œuvre et enfin explorer ensemble des solutions concrètes pour améliorer leur efficacité. Selon M. Ibrahim Berthe Conseiller Technique au Ministère de la Justice des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, le recouvrement des avoirs saisis ou confisqués est aujourd’hui au cœur des préoccupations des plus hautes autorités du pays. Et pour atteindre les objectifs fixés en matière de recouvrement, il est urgent de mobiliser les acteurs de la chaine pénale et ceux de la société civile. « Le recouvrement des avoirs criminels nécessite la collaboration, la coopération des acteurs nationaux et également sur le plan international avec un partage d’information et une communication régulière entre les autorités » a -t-il martelé. Quant à Mme Fatimata Traoré, responsable unité gouvernance au sein du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), elle a souligné que la problématique du recouvrement des avoirs issus du crime représente aujourd’hui un enjeu majeur dans la lutte contre la corruption, car elle touche à la fois à l’efficacité de la lutte contre la criminalité financière, à la crédibilité de nos institutions judiciaires et à la restauration de la confiance des citoyens dans un Etat de droit. Elle a par ailleurs ajouté que le recouvrement n’est pas qu’une procédure technique, c’est avant tout un levier stratégique pour renforcer l’intégrité de nos institutions, restaurer la confiance des citoyens et assurer que les ressources publiques servent le bien commun. A noter les travaux prennent fin ce samedi 22 Novembre 2025 Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La Haute Autorité de la Communication (HAC) a publié un communiqué de mise en garde ce mardi 18 Novembre 2025 contre les propos diffamatoires et les attaques contre les représentants de l’État. La HAC rappelle dans le dit communiqué que, l’exécution de ses décisions par les Représentants de l’État (Gouverneur, Préfet, Sous-préfet) est conforme aux attributions qui leur sont dévolues surtout les dispositions de l’article 2 du Décret Nº2015- 0067/P-RM du 13 février 2015, fixant les conditions de nomination et les attributions des chefs de Circonscription Administratives. Ledit décret stipule que « Les chefs de Circonscription Administratives sont les représentants de l’État et dépositaires de l’autorité de l’État dans le ressort territorial de la Circonscription Administrative. A ce titre, ils ont la charge des intérêts nationaux. Ils veillent au respect des lois, des règlements et des décisions du pouvoir central » précise le communiqué de la (HAC) Ainsi, la propagation de fausses accusations ou les attaques personnelles portant atteinte à l’honneur des dits responsables dans l’exercice de leurs fonctions ne peuvent être tolérées au nom de la liberté d’expression ,prévient la Haute Autorité de la Communication ( HAC). En conséquence, la HAC condamne les propos diffamatoires qui constituent un outrage à l’autorité légitime dans l’exercice de ses fonctions et rappelle aux auteurs desdits propos qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires dans de telles situations. Mohamed Kanouté Source : Mali24   Boîte de commentaires Facebook [...]
La Banque nationale de développement agricole (BNDA) a remis le 13 novembre dernier un chèque de 15 millions de FCFA au Centre hospitalier Mère-Enfant Le Luxembourg pour contribuer à la prise en charge des enfants malades du cœur. C’était dans la cour de l’hôpital en présence du Président du Conseil d’administration, Modibo Kadjoké, de son Directeur général Dr Alpha Oumar Gaye, du Directeur général de la BNDA, Badara Aliou Coulibaly, de la Directrice générale adjointe Mme Cissé Aichata Touré et du Représentant du Président de la Délégation spéciale de la Mairie de la Commune IV de Bamako, Colonel Ibrahim Traoré. Dans son mot de bienvenue, Colonel Ibrahim Traoré a félicité la BNDA pour la noblesse du geste. Cette remise, a déclaré le Représentant du Président de la Délégation spéciale de la Mairie de la Commune IV, traduit l’attachement dd la banque verte au respect de sa politique de responsabilité sociétale.  Le Directeur général du Centre hospitalier, Dr Alpha Oumar Gaye, a exprimé sa gratitude à la BNDA pour ce geste hautement humain. L’établissement bancaire, a-t-il déclaré, a choisi de soutenir une bonne cause dans notre pays. Dr Gaye a rappelé que la BNDA n’est pas à son premier élandu cœur. « Une fois encore, elle prouve son attachement à une cause noble : celle de sauver la vie des enfants malades du cœur. 5 000 enfants souffrant de malformation cardiaque en attente En offrant 15 millions de francs CFA, vous redonnez de l’espoir à des enfants et à leurs familles », a-t-il affirmé. Selon le Directeur général de l’hôpital Le Luxembourg, plus de 5 000 enfants souffrant aujourd’hui au Mali de malformation cardiaque attendent une opération. «La plupart viennent de familles modestes qui n’ont pas les moyens de payer une chirurgie », a-t-il précisé. Les cœurs de plusieurs de ces enfants battront grâce à ce soutien, a fait savoir Dr Gaye. « Grâce à ce soutien, plusieurs de ces enfants pourront enfin être opérés. Ils pourront respirer normalement et vivre simplement comme les autres enfants. Votre geste n’est pas seulement financier : il est profondément humain » Le Directeur général de la BNDA a rappelé que le Mali est riche de ses valeurs culturelles, morales et sociales dont l’entraide, l’assistance, la solidarité. Entreprise citoyenne, ancrée dans nos valeurs sociétales, a expliqué Badara Aliou Coulibaly, la BNDA s’efforce au mieux de matérialiser cette solidarité à travers des actions caritatives ou philanthropiques en faveur des couches défavorisées de notre société. Cest donc dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale de l’Entreprise, a-t-il déclaré, que la Banque nationale de développement agricole manifeste son élan de solidarité envers le Centre hospitalier Mère Enfant Le Luxembourg à travers la remise de ce chèque. De 2020 à ce jour, la banque verte a assuré la prise en charge de 30 enfants pour un montant total de 80 millions FCFA, a fait savoir Badara Aliou Coulibaly. « Cette solidarité agissante de la BNDA est la réponse à un cri du cœur des autorités hospitalières qui font face à un nombre élevé et inquiétant d’enfants en attente d’être opérées ». Former une chaîne de solidarité autour des enfants malades du cœur À l’en croire, «cette enveloppe paraît modeste par rapport au besoin. Toutefois, elle a le mérite de donner le déclic à une mobilisation citoyenne en faveur des patients». Badara Aliou Coulibaly a lancé un appel aux entreprises et personnes de bonne volonté à se joindre à la BNDA en vue de former une chaîne de solidarité autour de ces milliers d’enfants qui aspirent à une vie meilleure. Le patron de la banque verte a remercié le gouvernement du Mali, à travers le ministère de la Santé et du Développement social, la Chaîne de L’espoir et le Centre hospitalier Mère Enfant Le Luxembourg pour la synergie d’actions développée dans le cadre de la prise en charge médicale des enfants atteints de maladies cardiovasculaires. Par Chiaka Doumbia Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
En dépit d’un allègement progressif du blocus, la sécheresse se poursuit pour nombre de stations-service. Même les deux principaux distributeurs d’hydrocarbures au Mali, en l’occurrence les stations «Total» et «Shell», sont réduits à tourner le pouce depuis le début de la crise du carburant, au point de paraître submergées par des concurrents en miniature. Il s’agit de modestes points de vente qui se sont construits de la célébrité, à force d’attirer la clientèle par leur compétitivité en disponibilité de carburant. Ils sont pour la plupart les propriétés de grands importateurs d’hydrocarbures ayant visiblement choisi de réguler le débit des pompes. Il nous revient de sources concordantes que pour ce faire les cargaisons d’hydrocarbures se bousculent aux niveaux des dépôts officiels. Les mêmes sources rapportent qu’elles sont retenues à dessein en masse et ne sont libérés des procédures douanières qu’au gré et au rythme des intérêts mercantilistes des grands importateurs. Chaque cargaison est ainsi suspendue à la collecte des liquidités générées par la précédente avant d’être disponible à la pompe. Il en résulte que les nombreux camions – citernes annoncées à Bamako ne comblent jamais les besoins et attentes, et pour cause.  Entre l’affluence des véhicules au cordon douanier et le ravitaillement effectif et régulier du marché il y a loin de la coupe aux lèvres, à cause d’une restriction de la distribution aux seuls points de vente des importateurs. Or ces derniers sont en nombre assez réduit pour être en deçà de l’équation des attroupements et longues files interminables. En définitive, seules une multiplication des points de vente et l’extension de la distribution aux striations les mieux implantées pourraient résoudre une équation tributaire, selon toute vraisemblance, d’importateurs apparemment tentées d’en faire un filon exclusif. Surtout qu’elle intervient dans la foulée de la crise financière d’un secteur dont nombre d’acteurs croupissent sous le poids des dettes auprès d’institutions bancaires nationales ou internationales. Il est donc très plausible que la situation perdure aussi longtemps qu’elle permet de combler des passifs et que les autorités ainsi que les consommateurs continuent d’affronter le défi de la distribution après que celui du transport des hydrocarbures n’est que relativement relevé. KEÏTA Le Témoin Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce lundi 17 Novembre 2025, un drame a plongé la communauté éducative du Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Bamako-Coura dans l’émoi et dans une profonde tristesse. Sur l’axe Koulouniko-Samé Plateau, M. Mohamed MAGANÉ, directeur de Samè B et son épouse Alima KANAKOMO, éducatrice au CDPE Niomi ont trouvé la mort de façon tragique. Que s’est-il passé ? Il ressort de nos investigations qu’une sortie de route occasionnée par une perte du contrôle de la moto de la part du conducteur M. Mohamed MAGANÉ, directeur de Samè B serait à l’origine du drame. Le bruit du choc a suscité la curiosité des passants qui ont aussitôt alerté les secours pour une prise en charge rapide. Malheureusement, les deux enseignants ont succombé à leurs blessures et l’enfant que le couple transportait sur la moto a miraculeusement survécu. Dans un communiqué, la subdivision SYNEM du CAP de Bamako-Coura a exprimé sa tristesse, sa solidarité et adresse ses condoléances les plus émues aux familles endeuillées, à leurs proches ainsi qu’à tous les collègues qui partageaient leur quotidien professionnel. << La disparition tragique de couple constitue une lourde perte non seulement pour leurs familles, mais aussi pour l’ensemble du monde enseignant et du mouvement syndical >>, precise un communiqué. Mohamed Kanouté  Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali traverse une crise de carburant. Derrière la pénurie dans les stations, ce ne sont pas uniquement les attaques terroristes contre les convois de camions-citernes qui paralysent l’approvisionnement, mais aussi un réseau d’individus mal intentionnés qui profitent de la situation pour s’enrichir au détriment de la population. La coupure de l’approvisionnement des groupes terroristes autrefois ravitaillés par des complices depuis les centres urbains a provoqué une série d’embuscades visant les camions de transport d’hydrocarbures. L’objectif est de faire le blocus sur le carburant. Mais si cette menace a pu être maîtrisée grâce aux efforts constants des autorités pour acheminer le produit, c’est une autre menace, parfaitement humaine celle-là, qui aggrave la crise, il s’agit de la spéculation organisée. Pour remettre de l’ordre dans la distribution, le gouvernement a interdit la vente de carburant dans les bidons de 20 litres sans justificatif, déployé la police militaire dans les stations et ouvert des points d’approvisionnement réservés aux porteurs d’uniforme, souvent pointés du doigt pour des pratiques de corruption. Ces mesures ont permis de réduire certains abu mais pas la créativité des spéculateurs qui ont développé une nouvelle technique qui consiste à faire le plein, vider, revenir et revendre. Privés de leurs bidons, ces opportunistes ont trouvé un nouveau filon. Ils remplissent entièrement le réservoir de leurs véhicules, rentrent chez eux pour transvaser le carburant, puis reviennent aussitôt refaire le plein, avant de revendre sur le marché noir à des prix scandaleux. Ainsi, un bidon de 20 litres acheté à la pompe à 15 500 F CFA se revend aujourd’hui entre 30 000 et 80 000 F CFA, selon les quartiers et selon la demande. Une marge criminelle qui transforme littéralement le carburant en or liquide. D’autres spéculateurs vont encore plus loin, ils se présentent en station avec des groupes électrogènes autorisés, les remplissent de carburant, puis vident le contenu pour l’écouler en douce dans le marché clandestin. Si les autorités continuent de multiplier les efforts pour stabiliser la situation, la spéculation ne faiblit pas, elle s’adapte et est portée par des individus prêts à tout pour profiter de la détresse collective. Face à cela, la population a un rôle déterminant. Tant que ces pratiques ne sont pas dénoncées, tant que les spéculateurs ne sont pas identifiés et sanctionnés, la crise continuera d’être alimentée de l’intérieur. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali, à l’instar des autres pays, a commémoré, hier, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière. À cette occasion, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), Ousmane Maïga, nous a accordé une interview exclusive. Il fait l’état des lieux de la sécurité routière dans notre pays et évoque les actions menées pour réduire le nombre d’accidents L’Essor : Quelle lecture faites-vous de la situation des accidents de la circulation au Mali ? Ousmane Maïga : La situation des accidents de la circulation au Mali reste préoccupante. Toutefois, l’Anaser, fidèle à son statut d’organisme directeur de la sécurité routière, contribue à l’amélioration des conditions d’exploitation du réseau routier. Et ne fléchit pas dans la lutte contre le fléau de l’insécurité routière. Pendant l’année 2025, comme les années précédentes, nous avons accompli d’importantes actions pour réduire le nombre d’accidents de circulation, préserver l’intégrité de la personne humaine, sauver les vies sur nos routes, protéger les biens dans l’espace routier. En milieu urbain comme en rase campagne, chaque dommage corporel ou matériel nous rappelle l’urgence d’une action collective concrète et souligne notre responsabilité solidaire de protéger les usagers de la route ainsi que la route elle-même. Je mesure pleinement, l’ampleur de cette responsabilité. À ce stade de l’année 2025, les données statistiques ne sont pas encore disponibles. Cependant, l’atelier de validation des statistiques d’accidents de la circulation routière de l’année 2024, a eu lieu le 24 avril 2025. À l’issue des travaux, il a été recensé 7.673 cas d’accidents pour 8.828 blessés et 682 tués. À l’analyse, il ressort qu’en 2024, les accidents de la circulation routière ont été causés par plusieurs facteurs, dont le principal demeure l’excès de vitesse avec 43% des causes d’accidents, ayant entraîné 49% de blessés graves et 51% de tués. D’autres facteurs sont aussi déterminants, notamment le non-respect de la priorité, le mauvais dépassement et l’imprudence du piéton. Peu d’accidents sont causés par l’éclatement de pneu, représentant 1% des cas, mais ils sont très mortels, soit 10% des tués en 2024. Pendant ces dernières années, on a recensé en 2023, 7.685 cas d’accidents dont 7.938 blessés et 689 tués. En 2022, les victimes d’accidents se dénombraient à 8.189 cas parmi lesquels 8.297 ont été blessés et 684 tués. Le bilan effectué en 2021 a révélé 10.614 cas d’accidents pour 9.085 blessés et 736 tués. En ce qui concerne l’année 2020, 9.309 cas d’accidents ont été enregistrés avec 8.231 personnes blessées et 622 tuées. On constate une certaine stabilité en termes de victimes de la circulation routière, malgré la prolifération des engins motorisés. L’Essor : Comment se manifestent le plus souvent les accidents sur la route ? Quelles sont les couches de la population les plus impliquées ? Ousmane Maïga : Les accidents surviennent à cause du non-respect du Code de la route et des règles réglementaires de la circulation routière. Toutes les catégories socioprofessionnelles y sont impliquées, à des niveaux différents. En 2024, les chauffeurs professionnels étaient les plus impliqués avec une proportion d’environ 27%, soit 1% de moins que l’année dernière. Bien vrai que les chauffeurs professionnels sont censés avoir une certaine maîtrise des règles de la circulation routière, ils sont impliqués dans 53% des cas mortels en 2024. La deuxième couche fortement impliquée dans ces accidents est celle des ouvriers et manœuvres avec une proportion de 16%. Environ 9% des tués enregistrés en 2024 sont de cette catégorie. Il s’agit généralement des jeunes usagers motocyclistes qui n’ont aucune maîtrise des règles de la circulation routière. La troisième couche impliquée concerne les commerçants et artisans avec une proportion de 14%. Les accidents impliquant cette proportion ont causé environ 9% de tués en 2023. Quant aux élèves et étudiants, beaucoup sont impliqués dans les accidents de la circulation. En 2024, ils étaient impliqués dans 12% des cas d’accidents, dont plusieurs cas mortels. Ils sont majoritairement usagers d’engins motorisés à deux roues et piétons. L’Essor : Le non-respect du Code de la route est souvent déploré. Que fait l’Anaser à ce niveau ? Ousmane Maïga : Le non-respect du Code de la route multiplie les risques d’accidents et aggrave bien sûr la situation, en cas d’accident. En conformité avec les orientations du Conseil d’administration, l’Anaser met un accent particulier sur l’information, la persuasion, l’éducation et la formation. Ce, pour sensibiliser les usagers à la lancinante question de l’insécurité routière, en nous appuyant sur les moyens d’action dont nous disposons. Nous insistons sur les facteurs de risques relevés par les statistiques qui sont entre autres l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse, le non-respect des règles relatives au port de la ceinture de sécurité et du casque de protection, ainsi que l’utilisation du téléphone au volant. Ces actions s’inscrivent en droite ligne dans la Stratégie nationale de Sécurité routière du Mali (SNSR) 2021-2030 et son Plan d’action 2021-2025, dont l’objectif global est de «réduire le taux de mortalité des accidents de la route de 50%, en le ramenant de 25 tués pour 100.000 habitants en 2021 à 12 tués par 100.000 habitants à l’horizon 2030». En complément de nos programmes d’activités, nous avons organisé le Forum de la Confédération des États du Sahel (AES) sur la sécurité routière qui s’est déroulé du 14 au 16 mai 2025 à l’Hôtel de l’Amitié, sous le thème : «Ensemble pour une sécurité routière intégrée dans l’espace AES» et qui a tenu toutes ses promesses. L’objectif était de traduire la volonté des trois Chefs d’État de renforcer l’intégration économique et sociale au sein de l’AES en harmonisant le cadre législatif et opérationnel en matière de sécurité routière. Les participants ont recommandé d’actualiser et de compléter les textes législatifs et règlementaires ainsi que les pratiques en matière de Sécurité routière dans l’espace AES. L’Essor : Que faudrait-il améliorer ou renforcer pour réduire au maximum le nombre d’accidents ? Ousmane Maïga : Nous sommes convaincus que pour réduire au maximum le nombre d’accidents, il est essentiel de renforcer le contrôle/sanction des infractions, la communication, la formation de l’ensemble des acteurs de la sécurité routière en vue d’améliorer le contrôle technique des véhicules et de fédérer les efforts de tous les partenaires. C’est pourquoi, nous nous réjouissons de la création du Comité national de sécurité routière qui regroupe l’ensemble des acteurs et partenaires de la sécurité routière. Nous saluons également la création du Comité interministériel de sécurité routière qui a insufflé un nouvel élan dans la lutte contre les accidents de la route avec la tenue le 12 décembre 2024 de sa première réunion. Cette rencontre présidée par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, marque une étape importante dans le processus de renforcement du dispositif mis en place pour réduire considérablement la fréquence des accidents de la circulation routière. ************** 18.139 cas d’accidents enregistrés en 2025 Le Colonel Moussa Bagayoko est le chef de division des opérations de secours et d’assistance à la direction générale de la protection civile. Selon lui, son service a enregistré 18.139 cas d’accidents en 2025 qui ont fait 28.675 blessés et 742 tués. Au total, ces accidents ont impliqués 29.417 personnes. Notre interlocuteur précise que l’âge des victimes est compris entre 15 et 65 ans, tous sexes confondus. Parmi les victimes (blessées) de moins de 15 ans, l’on dénombre 2.680 garçons et 1.312 filles. 39 garçons ont perdu la vie contre 37 filles. Les 15 à 40 ans restent les plus affectés : 18.479 victimes enregistrées au cours de l’année. Pour cette tranche d’âge, le nombre de mort est de 415 pour les hommes et 73 pour les femmes. Tandis que le nombre de blessés s’élève à 12.898 du côté des hommes, contre 5 093 pour les femmes. S’agissant de la tranche 40 – 65 ans, il a été dénombré 6.692 blessés dont 1.695 femmes. 126 hommes de cette tranche d’âge ont perdu la vie, contre 52 femmes. Ces chiffres qui font froid dans le dos prouvent à suffisance que la route fait des ravages. Pour renverser la vapeur, les autorités appellent à la prudence et au respect du Code de la route. Sans grand succès…  Propos recueillis par DEMBÉLÉ Siguéta Salimata Source : l’ESSOR Boîte de commentaires Facebook [...]
Les enquêteurs de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la rive droite, intensifient leurs actions dans le cadre de la lutte contre les stupefiants sous toutes ses formes. Le vendredi 14 Novembre 2025, suite à l’exploitation de renseignement précis les enquêteurs de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) de la rive droite, ont appréhendé BB à Faladje dans une gare routière en possession de trois valises contenant 72 boules de Skunch, un dérivé du cannabis, fortement prisé par les réseaux de trafic. L’opération, exécutée avec professionnalisme par 𝐥𝐞𝐬 é𝐥é𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞 Demba 𝐓𝐎𝐔𝐍𝐊𝐀𝐑𝐀, s’inscrit dans la dynamique de lutte continue contre la criminalité liée aux stupéfiants. Le suspect et la drogue saisie ont été mis à la disposition des services compétents pour les besoins d’enquête. Cette nouvelle prise confirme la vigilance accrue de l’OCS face aux tentatives d’acheminement de produits illicites sur le territoire national. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Samedi 15 Novembre 2025, le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ Directeur Général de la Police Nationale a présidé dans les locaux de l’Ecole Nationale de Police la sortie de la 2eme promotion des Gardiens de paix. Cette cérémonie solennelle qui consacre l’achèvement de la formation professionnelle des Gardiens de Paix du Contingent 2024, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n°2022-037 du 27 octobre 2022, portant militarisation de la Police et de la Protection Civile, un tournant majeur dans l’évolution de l’institution. Selon le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ Directeur Général de la Police Nationale, cette deuxième promotion des Gardiens de la Paix, d’un effectif plus de neuf agents, s’inscrit dans la dynamique de transformation des forces de sécurité et opérationnelle du corps, désormais aligné sur les standards des autres Forces de Défense et de Sécurité. « Cette transformation sera perceptible au niveau des équipes, groupes, sections de combat, compagnies et groupements, favorisant une interopérabilité accrue lors des opérations interarmes. » A -t-il ajouté Il a par ailleurs souligné que cette modernisation répond à la vision stratégique des plus hautes autorités du pays, qui veulent aujourd’hui adapter l’outil de défense aux menaces multiformes qui pèsent sur le Mali. Dans son adresse aux nouveaux Gardiens de la Paix, le Contrôleur Général de Police Youssouf KONÉ Directeur Général de la Police Nationale a mis en exergue le parcours exigeant qui a jalonné leur formation à savoir six mois de formation militaire commune de base, un séjour d’aguerrissement au Centre de Samanko, des épreuves physiques d’endurance, des entraînements intensifs, des cours théoriques et pratiques de combat, des instructions au tir et au maniement d’armes utilisées sur les théâtres d’opération. Ces enseignements ont forgé en eux discipline, résilience et esprit de corps, qui sont aujourd’hui des valeurs indispensables à l’exercice de leur future mission. En plus de la formation militaire, les stagiaires ont bénéficié d’une formation professionnelle spécialisée axée sur les techniques de maintien d’ordre, les Gestes Techniques Professionnels d’Intervention (GTPI), la Police Judiciaire et la circulation routière.  Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Jeudi 13 novembre, dans la salle de conférences du Ministère de l’Économie et des Finances, a eu lieu la réception officielle du deuxième tirage du Fonds de Soutien aux Projets d’Infrastructures de Base et de Développement Social, une une enveloppe de 6,265 milliards de FCFA destinée à EDM-SA. Ce deuxième tirage découle des décisions de la session du Comité de Pilotage tenue le 12 novembre 2025. Il intervient quelques mois seulement après un premier décaissement massif de 24 milliards FCFA, accordé à EDM-SA en juillet dernier pour l’achat de combustibles destinés à renforcer la qualité de la desserte électrique. Avec ce nouveau soutien, EDM-SA dispose désormais d’une marge de manœuvre permettant d’amortir les périodes critiques à venir, dont le Ramadan 2026, prévu en février, la pointe de chaleur 2026, la CAN 2026, qui exigera une stabilité énergétique sans faille. « L’objectif de ce nouveau tirage est de garantir une fourniture correcte du service de l’électricité à la population », a insisté le Ministre Diané, rappelant que la société d’énergie fait face à des tensions souvent dues à des facteurs externes. Selon le Directeur Général du Trésor, les ressources déjà mobilisées depuis la création du Fonds en février 2025 s’élèvent à 89,17 milliards FCFA. Durant cette deuxième session, ce sont 56,265 milliards FCFA qui ont été autorisés au prélèvement 6,265 milliards FCFA pour EDM-SA et de 50 milliards FCFA pour le Ministère de la Défense et des Anciens Combattants. << Après ces engagements, le Fonds conserve un solde de 8,9 milliards FCFA >>, a-t-il précisé. Créé par l’Ordonnance n°2025-008/PT-RM du 7 février 2025, le Fonds de Soutien apparaît aujourd’hui comme un instrument stratégique de souveraineté. Il permet au Mali d’anticiper les urgences, de renforcer ses infrastructures et d’assurer la protection sociale et sécuritaire du pays, sans dépendre exclusivement de financements extérieurs. La Rédaction    Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Bureau de coordination du système des Nations Unies a organisé un atelier de formation sur la lutte contre la désinformation, le journalisme sensible au conflit, la consolidation de la paix et le rôle des organisations des Nations Unies. Cette session a réuni une cinquantaine de journalistes et créateurs de contenu du 11 au 13 Novembre 2025 à l’hôtel Azalai Salam. À l’issue de cette formation, M Banzoumana Traoré, agent de l’UNESCO et formateur a expliqué de quoi il s’agissait. « Les participants ont appris le mandat et les ressources du Système des Nations Unis, les dix principes universels de Journalisme éthique, les cinq principes mondiaux de l’intégrité de l’information, la vérité, le journalisme sensible aux conflits, entre autres >>, dira-t-il. Et d’ajouter que le système des Nations Unies espère voir chaque participant metter en pratique les connaissances acquises dans son travail quotidien. Qu’ils deviennent ambassadeurs des valeurs du SNU, en promouvant la liberté d’expression, la véracité et la tolérance au Mali et dans la sous-région. « Durant ces trois jours, nous avons discuté sur l’importance de contribuer à la consolidation de la paix à travers une bonne information, les 11 principes du journalisme sensible au conflit >>, précise Ibrahim Ag Amadou de Search for Common Ground. Toutefois, il a souhaité que les participants deviennent des acteurs de paix, qu’ils bâtissent un écosystème médiatique fiable éthique et protecteur où chaque publication, reportage, post numérique et participent à renforcer la cohésion sociale plus tôt qu’à l’affaiblir. » a-t-il précisé. Sory DIAKITÉ, Artiste, créateur de contenus a partagé quelques expériences acquises. Il dit retenir l’importance de l’éducation aux médias et la nécessité d’inclure cet aspect de l’information dans le programme scolaire pour préparer les générations à la consommation et production positives de l’information. << L’exploitation des cas pratiques m’a permis de générer des situations similaires envisageables, face auxquelles les solutions et les comportements à adopter ont été traités et dépouillés de toute confusion pour en faire légion de solution face à tel ou tel cas spécifique. » a-t-il témoigné. Fanta Diakité, journaliste à la radio kledu et porte-parole des participants s’est engagée à respecter les principes du journalisme sensible au conflit et produire désormais à la radio des contenus pour apaiser le climat social. Kada Tandina Mali24.info Boîte de commentaires Facebook [...]
Sous la houlette de l’Organisation des Nations unies, se déroule du 10 au 21 novembre 2025 à Belém, dans le nord du Brésil, capitale de l’État du Pará au sein de l’Amazonie, la Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques, ou COP 30. Elle réunit les pays signataires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Avec 56 118 délégués inscrits, la COP30 est provisoirement la deuxième plus grande COP de l’histoire, derrière la COP28 à Dubaï, à laquelle ont participé plus de 80 000 personnes. Les Usa absents !!! Sans surprise, les États-Unis n’ont pas envoyé de délégation officielle car ayant décidé de se retirer de l’Accord de Paris, à compter du 27 janvier 2026. Sous la présidence de Donald Trump, le pays a affiché un mépris souverain à la lutte contre le changement climatique. Cette absence américaine peut être perçue comme un signal politique négatif car l’absence d’un des plus gros émetteurs historiques de gaz à effet de serre affaiblit la légitimité de la conférence : beaucoup estiment que sans les États-Unis la « responsabilité partagée » et le multilatéralisme climatique sont fragilisés. La Pré-COP qui s’est tenue à Brasilia les 13 et 14 octobre 2025 a rassemblé des ministres du climat et des négociateurs clés pour débattre des sujets stratégiques (finance climatique, sortie des combustibles fossiles, etc.) en amont de la COP. Elle a été l’occasion pour la présidence brésilienne de poser le ton : l’objectif déclaré est que COP30 soit « la COP de la mise en œuvre ». Plusieurs ministres ont souligné qu’il ne s’agissait plus tant de négocier de nouveaux cadres que d’activer ceux déjà existants. Le financement climatique fait toujours partie des points de blocage. Même si l’impulsion est claire, les modalités concrètes de mise en oeuvre (montants, instruments, calendrier) restent peu définies et plusieurs analyses relèvent que peu de pays ont soumis de nouveaux engagements solides avant la Pré-COP, ce qui limite l’élan politique. A suivre. Ousmane Tangara.   Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Salon International d’Exposition de la Défense et de la Sécurité de Bamako, « BAMEX 2025 » a ouvert ces portes le mardi 11 novembre 2025 au Parc d’exposition de Bamako sous la présidence du Premier ministre, Abdoulaye Maïga, qui avait à ses côtés le ministre  de la Défense et des Anciens combattants et son collègue de la Sécurité et de la Protection civile. Pour ce premier essai, qui a été un coup de maître, plusieurs pays se sont joints aux pays de l’AES pour célébrer les armes et les équipements de pointe exposés par la Turquie. Cette exposition se passe à un moment où le Mali fait face aussi à une guerre de communication. C’est pourquoi, le premier ministre Maïga a rassuré que le Mali ne tombera et ne sombrera pas. Le maire de la Commune V, Amadou Ouattara s’est réjoui du choix porté sur sa commune pour abriter cette rencontre. Laquelle, à son avis, est une occasion pour consolider et sceller des partenariats. Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, ce salon est un espace de découverte entre gouvernements, expert et société de la défense et de la sécurité. Bamex25 fait partie des visions exprimant la souveraineté. Le ministre Sadio Camara a souligné l’importance stratégique de l’économie nationale dans la consolidation de la stabilité et de la souveraineté du Mali. « L’indépendance politique n’a de sens que si elle s’accompagne d’une indépendance économique réelle. Notre ambition est de bâtir un Mali qui produit, qui transforme et qui exporte », a-t-il déclaré. Pour lui, le BAMEX 2025 se veut un cadre d’échanges et d’opportunités destiné à renforcer les chaînes de valeur locales, encourager l’investissement national et étranger et promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes. Cet espace est également un symbole de la résilience malienne face aux pressions extérieures et aux défis sécuritaires. «Malgré les tentatives de déstabilisation, le Mali avance. Nous demeurons debout, déterminés à défendre nos choix, à protéger nos intérêts et à construire notre avenir », a-t-il  affirmé. Selon le Premier ministre, Abdoulaye Maïga, cette initiative est présentée comme une réponse africaine aux défis sécuritaires actuels, dans un contexte mondial marqué par l’intensification des crises transnationales. Face à la multiplication des conflits, du terrorisme, de la cybercriminalité et de la criminalité transfrontalière organisée, l’Afrique se retrouve au cœur d’enjeux géostratégiques majeurs. A l’en croire, cette situation impose la construction d’une architecture sécuritaire continentale fondée sur la coopération, la complémentarité et la souveraineté. « Le Mali ne tombera pas et ne sombrera pas », a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi la volonté des autorités de consolider l’indépendance stratégique du pays. Organisé pour la première fois, le BAMEX 2025 s’étendra sur quatre jours et réunit des délégations venues de l’Alliance des États du Sahel (AES), de la République du Congo, de Türkiye – invitée d’honneur – ainsi que du Togo, du Ghana, du Nigeria, de la Libye, du Maroc, du Soudan et de l’Iran. Ce salon offre un espace d’échanges entre décideurs politiques, industriels, chercheurs, entreprises technologiques, start-up de la défense et investisseurs. Plusieurs fabricants turcs de renommée internationale participent à l’événement, notamment des représentants du groupe The Peak Defense. Les exposants présenteront des innovations couvrant divers domaines dont les systèmes terrestres, aériens et navals, des armements lourds, munitions, technologies satellitaires, communications militaires avancées, entre autres. Dans son allocution, Abdoulaye Maïga a salué la coopération stratégique entre le Mali et la Türkiye, soulignant le rôle grandissant d’Ankara comme l’un des principaux acteurs mondiaux de l’exportation d’équipements militaires. Il a également critiqué les modèles traditionnels d’assistance sécuritaire basés sur l’endettement et la dépendance extérieure, mettant en avant, les alternatives turques fondées sur le cofinancement et la coopération industrielle. Par ailleurs, il  a rappelé que le Mali partagera, durant ce salon, son expérience de lutte contre le terrorisme, acquise au prix de plusieurs années d’engagement militaire sur le terrain. Par  Drissa Togola Boîte de commentaires Facebook [...]
Après un feuilleton judiciaire qui a duré plusieurs années, le litige foncier opposant le Syndicat des cheminots à l’Amicale Dignité Continuité (AMIDICO) a connu son épilogue le lundi 10 novembre 2025 à la Cour suprême de Bamako. Saisie en cassation à la demande de l’AMIDICO, qui espérait obtenir l’annulation des précédentes décisions, la Cour a déclaré la requête non fondée. Et l’a rejetée. Cette décision, qui confirme celles précédemment rendues par le Tribunal de grande instance le 24 juillet 2023, et de la Cour d’appel du 8 mai 2024, mettent ainsi un terme au dossier du TF-1637 de Samaya. Avec ce dernier round judiciaire, la Cour Suprême valide ainsi la décision d’expulsion et de démolition de toutes les concessions se trouvant sur ledit titre foncier. A noter que durant ce feuilleton judiciaire, des maisons ont été érigées malgré l’injonction d’arrêter tous travaux sur ledit espace. C’est le retour de l’ascenseur, car l’AMIDICO avait jeté des familles avec des enfants dehors avant de démolir leurs concessions. Boîte de commentaires Facebook [...]
La Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali a décidé le 12 novembre 2025, du retrait des chaînes françaises LCI et TF1. Ces chaînes sont désormais retirées de tous les bouquets audiovisuels du pays, jusqu’à nouvel ordre. Une mesure jugée nécessaire par l’organe de régulation, face à ce qu’il qualifie de « manquements graves » et de violations répétées des textes encadrant les médias au Mali.  Tout est parti d’une édition de l’émission « Grand Dossier » diffusée par LCI le 9 novembre 2025, puis reprise sur le site web de TF1. Les titres chocs « Mali, les djihadistes aux portes de Bamako » et « Mali, le nouveau fief d’Al-Qaida » ont été jugés alarmistes, mensongers et susceptibles d’attiser la peur, selon la HAC. Dans son communiqué officiel, l’instance pointe du doigt l’apologie du terrorisme, la diffusion de fausses nouvelles, la diffamation envers les autorités maliennes, l’incitation à la déstabilisation, autant d’éléments constitutifs, selon elle, d’une atteinte grave à l’éthique journalistique et à la sécurité nationale. S’appuyant sur l’article 41 du Décret n°2016-0715/P-RM qui oblige tout distributeur à suspendre immédiatement tout service étranger à la demande de la HAC, l’organe a ordonné sans délai le retrait des deux chaînes françaises. Les distributeurs audiovisuels installés au Mali ont donc été instruits d’appliquer la décision dès réception de la notification. Alors que le Mali fait face à une guerre informationnelle et à des tentatives régulières d’influence extérieure, cette décision s’inscrit dans une volonté affichée de préserver la souveraineté médiatique, de défendre l’intégrité des institutions et d’assurer une information responsable. Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Dans un Mali où les défis environnementaux et sociaux ne cessent de se multiplier, une lueur d’espoir s’illumine à travers les actions courageuses et continues de l’Association de Lutte Contre la Pauvreté et pour la Protection de l’Environnement (ALCPPE). Sous la houlette de son président infatigable, Moussa Traoré dit Bill, la supervision rigoureuse du coordinateur général Abdoul Karim Sanogo et la détermination d’une équipe toujours prête, l’association mène, depuis sa création en 2018, un combat sans relâche pour un Mali plus propre, plus vert et plus solidaire. Loin des discours, l’ALCPPE agit. Et ses réalisations, année après année, parlent d’elles-mêmes. De 2022 à 2025, Moussa Traoré dit Bill et son équipe n’ont cessé d’agir là où l’État est souvent absent, redonnant vie à des infrastructures scolaires, sanitaires et communautaires. Avec des partenaires engagés et une équipe dévouée, l’ALCPPE s’impose aujourd’hui comme un modèle d’action citoyenne et écologique. Sur le terrain, des écoles rénovées, des hôpitaux réhabilités, des cimetières réaménagés, des espaces verts ressuscités, bref chaque action de l’ALPPE porte la marque d’un engagement citoyen profond, loin des projecteurs, mais visible dans chaque quartier, chaque sourire. Pas plus tard que le 19 août 2025, le Centre de Lutte contre le Diabète reçoit l’attention de l’ALCPPE ou l’association a procédé à la réhabilitation des latrines et des hangars, la construction d’une station de lavage et le bétonnage de la cour et la peinture complète des bâtiments. Auparavant le 7 juin 2025, le cimetière de Sotuba subit le même lifting à travers l’aménagement intérieur, le dallage, la station d’ablution, le remplacement des portails et la peinture des façades. Toujours au cours de cette année 2025, l’ALCPPE, en partenariat avec la Fondation Bocar Papa Sy, le cimetière de Hamdalaye fait peau neuve le 14 mars 2025. Là-bas, l’équipe de l’ALCPPE a procédé à l’aménagement de parkings, à la réhabilitation des latrines et des bâtiments des gardiens, à la construction de stations d’ablution et de hangars, à la peinture et au remplacement des portails. L’année 2024 voit l’ALCPPE étendre ses interventions à d’autres établissements scolaires et structures de santé. C’est ainsi que le 1er juillet 2024, l’école communautaire de Banconi Salembougou bénéficie d’une transformation totale à travers la construction de 7 salles de classe et 5 toilettes, la réhabilitation de 8 salles et du bâtiment administratif, l’aménagement de la cour, le reboisement, la construction d’un hangar pour jardin d’enfants, actions complétées par le don de tables-bancs, d’un ordinateur, de kits administratifs. Le 28 juillet 2024, en partenariat avec Amadou Niangado dit DEBE, l’association s’investit à l’école Mamadou Diarra N°2 de Médine Coura. Les travaux y effectués ont concerné la réhabilitation des latrines, l’aménagement et nettoyage de la cour, la démolition de 6 salles abandonnées depuis 20 ans, servant de refuge de délinquants et l’installation de 11 bornes-fontaines et grattage des rues environnantes. Le 9 octobre 2024, était le tour de l’Hôpital Gabriel Touré qui a bénéficié de l’appui de l’ALPPE avec la réhabilitation de 19 latrines, la peinture des façades du service de traumatologie et de l’accueil. Et comme si ces actions ne suffisent pas, le 8 novembre 2023, en partenariat avec Oumar Gamby dit Barouni, l’école Bahaben Santara de Korofina Nord bénéficie d’une cure de jouvence. L’intervention de l’ALCPPE avec l’appui de son partenaire, a permis sans tambour ni trompette à la réhabilitation de 12 salles de classe et des latrines ; l’aménagement de la cour et installation de portails ; le reboisement, renforcement du château d’eau, installation de 12 bornes-fontaines et le don de tables, poubelles et la construction d’un mât de drapeau. La maternité de Korofina Nord a vu son visage changé le 15 décembre 2023 ou l’ALCPPE a procédé à l’aménagement d’un parking pour le personnel, le remplacement des portails, le carrelage du bloc opératoire, la défection des bâtiments et la construction d’une fosse septique. Des réalisations qui traduisent la vision sociale de l’association, celle d’un environnement propre. L’année 2022 fut le point de départ d’un Mali plus vert. Sous l’impulsion du président Bill, l’ALCPPE se lance dans l’aménagement d’espaces verts, symbole de son engagement écologique. C’est dans ce cadre que le 14 janvier 2022, trois sites emblématiques de Bamako retrouvent vie. Il s’agit de l’espace vert de Korofina Sud ; l’espace vert de Banconi Salembougou et la berge du marigot de Banconi, entre Banconi et l’Hippodrome. Ces actions ont permis non seulement d’assainir ces zones, mais aussi d’y ramener une végétation et un cadre propice à la détente, réduisant la pollution et améliorant la qualité de vie des riverains. Sous le leadership de Moussa Traoré dit Bill, l’association ne cherche pas la réputation mais la transformation réelle du quotidien des Maliens. Son mot d’ordre est d’agir utilement, durablement et discrètement, pour un Mali plus propre, plus solidaire et plus digne. « Tant qu’il y aura un espace à assainir, un enfant à aider ou un arbre à planter, notre mission ne sera pas achevée. », clame le président Moussa Traoré respecté pour ses actions. Et à en juger par la détermination de son équipe, le meilleur reste à venir. 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La section jeune de l’Association Guidimakha Kafo à Bamako sort de son silence pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante. Dans un communiqué qui vaut son pesant d’or, les jeunes originaires du Guidimakha dénoncent une détérioration accélérée de la situation sécuritaire dans cette zone frontalière du cercle d’Aourou, région de Kayes. Dans son communiqué, jeunesse Guidimakha Kafo déplore que des groupes terroristes imposent désormais la zakat aux éleveurs, un prélèvement forcé qui s’apparente davantage à une stratégie d’extorsion qu’à une pratique religieuse. Selon la section jeune, les populations locales, essentiellement éleveurs et agriculteurs sont aujourd’hui les premières victimes de cette collecte illégale. Pour les jeunes de Guidimakha Kafo, il ne s’agit pas d’un simple incident, mais d’un signe inquiétant d’une tentative de prise de contrôle progressive par les groupes armés. « Ce qui commence aujourd’hui par la zakat peut devenir demain une imposition généralisée, arbitraire et étouffante », alertent-ils dans leur communiqué. Toutefois, la jeunesse de l’association rappelle et déplore que Guidimakha, vaste territoire de 8 451 km², ne dispose d’aucun poste de contrôle ni camp militaire dans neuf de ses communes. Une situation d’autant plus inquiétante que la zone se trouve en pleine frontière avec la Mauritanie, un espace géographique déjà pointé du doigt pour la circulation aisée de groupes armés. Un vide sécuritaire qui fait malheureusement des habitants, des cibles faciles. Car éleveurs, agriculteurs, familles rurales, tous se retrouvent sans défense face à une menace qui avance sans résistance. Face à cette situation, la section jeune de Guidimakha Kafo interpelle ouvertement les plus hautes autorités du pays. Pour elle, il est impératif que l’État protège les populations et leurs biens ; rétablisse un dispositif sécuritaire fonctionnel ; empêche toute forme d’exploitation ou de domination imposée par les groupes armés et déploie des moyens rapides et concrets pour restaurer la sécurité. Mieux la jeunesse affirme que Guidimakha refuse d’être une terre abandonnée, avant d’exhorter l’État à agir avant que l’extorsion actuelle ne dégénère en une crise sans précédent. << Nous ne voulons pas alerter demain, nous alertons aujourd’hui >>, déclare la jeunesse Guidimakha Kafo. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Les orphelins de chauffeurs seraient désormais ajoutés aux pupilles de la Nation et les chauffeurs blessés pris en charge par l’ANAM et en ce qui concerne l’immatriculation et la convention collective, des dispositions sont en cours à ce sujet. Tels sont les engagements pris par le gouvernement du Mali ce jeudi 13 Novembre 2025, à l’issue de la signature d’un protocole d’accord entre les syndicats des Chauffeurs du Mali et le gouvernement, sous la présidence des Ministres en charge du Travail et du Dialogue Social, des Transports et de la Santé et du Développement Social. Cette rencontre, tant attendue par les syndicats des chauffeurs a permis de faire un tour d’horizon, des doléances soulevées par les syndicats de chauffeurs lors de leur rencontre le jeudi dernier avec le Premier ministre, Chef du Gouvernement le général de division Abdoulaye Maiga. Ces doléances qui portent sur 06 points sont entre autres la prise en charge des apprentis et des chauffeurs blessés, la prise en charge des enfants des chauffeurs et des apprentis décédés lors des attaques terroristes, l’immatriculation des chauffeurs à l’INPS et à l’AMO, la mise en place de la convention collective des chauffeurs, la situation des camions stationnés à Kati et des conteneurs en souffrance dans les ports, ainsi que le problème de l’anneau Sotrama. En réponse aux préoccupations soulevées, par les syndicats des chauffeurs , le Médecin Colonel Assa Badiallo Touré , Ministre de la Santé et du Développement social a déclaré que les orphelins de chauffeurs seraient désormais ajoutés aux pupilles de la Nation et les chauffeurs blessés pris en charge par l’ANAM. En ce qui concerne l’immatriculation et la convention collective, le Ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a annoncé que des dispositions sont en cours à ce sujet et un atelier national sur la convention collective sera bientôt organisé et les recommandations issues des travaux seront transmises aux autorités compétentes. S’agissant de la situation des a véhicules stationnés à Kati, Mme Dembélé Madina Cissoko Ministre des Transports et des Infrastructures a donné des éclaircissements à ce sujet. Selon elle, des missions sont prévues dans certains ports de transit de la sous-région en vue de trouver des solutions pour les conteneurs maliens en souffrance dans ces ports. Du côté des syndicats des chauffeurs du Mali c’est un ouf de soulagement et une bonne nouvelle pour les enfants et les parents des chauffeurs tombés et blessés pour la patrie sur terrain. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Depuis quelques semaines, un climat délétère s’installe insidieusement sur les réseaux sociaux et dans certains espaces religieux du Mali. Des propos discourtois, parfois incendiaires, fusent de part et d’autre, nourrissant des suspicions et des tensions inutiles entre les différentes sensibilités religieuses du pays. Ce dérapage verbal fait craindre la dérive vers une guerre à connotation religieuse, un scénario que le Mali doit à tout prix éviter. Tout est parti de la crise du carburant, attribuée à des perturbations liées aux combattants du Njimn, présentés par certains comme des wahhabites. Dans plusieurs mosquées, certains prêches, loin d’appelerà la retenue, s’aventurent désormais sur des terrains glissants, attisant le feu. Alors que les divisions internes sont coûteuses. Le Mali frappé par des années de guerre, de désinformation et de manipulations étrangères, n’a pas besoin d’un nouveau front religieux. Face à la situation actuelle, la vigilance s’impose. Les autorités religieuses doivent redoubler d’efforts pour prêcher la retenue, la tolérance et l’unité. Les responsables des médias et des plateformes numériques, quant à eux, doivent assumer leur part de responsabilité en refusant d’amplifier les discours haineux ou les interprétations tendancieuses. Il est impératif que les Maliens comprennent que la guerre du Mali n’est pas une guerre de religion, mais une lutte pour la souveraineté, la stabilité et la dignité nationale. Tomber dans le piège d’une confrontation religieuse reviendrait à offrir au chaos un terrain fertile, au moment même où le pays s’emploie à se reconstruire et à restaurer son indépendance. Aujourd’hui plus que jamais, l’heure est à la cohésion. Car si le Mali venait à s’enflammer sur des bases confessionnelles, aucune partie n’en sortirait victorieuse. Coulibaly A Mali24  Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce mercredi 12 Novembre 2025, une citerne illégalement parquée dans une rue à la cité du Niger. Remplie de carburant, elle a été saisie, par les enquêteurs de la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence du district de Bamako (DGCC). Le propriétaire ne disposait d’aucun document officiel pour mener une telle activité. Selon les explications données par M. Fousseyni Bamba Directeur Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence du district de Bamako, cette saisie fait suite à l’exploitation d’une dénonciation, faite par une tierce personne faisant état de la présence d’une citerne à la cité du Niger. Et le propriétaire se donne à la vente illicite de carburant à des citoyens. C’est ainsi qu’une équipe a été dépêchée sur place pour constater les faits et procéder à la saisie de la dite citerne. Il a par ailleurs ajouté que la DGCC n’était pas au courant et le propriétaire de ladite citerne n’avait aucune autorisation. En plus il fessait de la spéculation sur le prix, car le bidon de 20L est vendu à 40.000FCFA contrairement au prix plafond dans les stations-services. M. Fousseyni Bamba Directeur Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence du district de Bamako rassure qu’une procédure sera entamée contre eux et les fautifs vont être sanctionnés conforment à la loi. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Ce jeudi 13 Novembre 2025 le Président de la Transition, son Excellence le General d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, président du Conseil Supérieur de la Magistrature préside la Rentrée des Cours et tribunaux 2025-2026 à la Cour Suprême, placée sous le thème « Le contrôle juridictionnel des finances publiques : facteur de bonne gouvernance ». La rentrée solennelle des cours et tribunaux de 2025-2026 a eu lieu en début d’année judiciaire, avec des événements nationaux et locaux marquant le début de la nouvelle année judiciaire. Il s’agit de faire le bilan de l’année écoulée, présenter les enjeux pour l’année à venir et renforcer les principes de la justice. L’audience solennelle réunit des personnalités comme le Premier ministre, le Président du Conseil National de Transition ( CNT) d’autres présidents d’institutions, le Président de la Cour Suprême, le Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le Gouverneur du District de Bamako, le Maire de la Commune VI du District de Bamako, le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Mali, et d’autres personnalités notables. Cette rentrée judiciaire 2025-2026, placée sous le thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques : facteur de bonne gouvernance », revêt un caractère scientifique pour la famille judiciaire à travers le partage des résultats de recherches effectuées sur la thématique. Au-delà de l’intérêt scientifique lié à cette thématique, la rentrée judiciaire permet d’ouvrir, solennellement, la nouvelle année judicaire, conformément à la loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement et la procédure suivie devant la Cour Suprême. L’un des temps forts de cette rentrée solennelle des cours et tribunaux 2025- 2026, tant attendu par la grande famille judiciaire, est le discours du président de la transition, chef de l’Etat président du Conseil Supérieur de la Magistrature le général d’armée Assimi Goita et la signature du plumitif suivie d’une photo de famille. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
La semaine dernière, des chauffeurs de camions-citernes ont été interpellés à Bamako par les forces de l’ordre. Ils sont soupçonnés d’avoir procédé à la décharge illégale de carburant dans des lieux autres que les stations-service. Une opération présentée comme une réussite sécuritaire et largement relayée sur les réseaux sociaux et certains médias. Toutefois, la manière dont ces interpellations ont été médiatisées suscite de nombreux questionnements. Sur plusieurs images et vidéos diffusées en ligne, les chauffeurs arrêtés apparaissent à visage découvert, exposés au public comme des coupables avérés. Or, la loi malienne, à l’instar des législations de droits humains, consacre clairement la présomption d’innocence, principe selon lequel toute personne est innocente jusqu’à preuve du contraire par une décision de justice définitive. On peut donc comprendre l’indignation, l’incompréhension voire le courroux suscité par cette mise en scène dans les rangs des transporteurs. Pour beaucoup de chauffeurs, il s’agit d’une atteinte à la dignité et à l’honneur de leurs collègues. Certains rappellent que le chauffeur n’est souvent qu’un exécutant dans une chaîne d’approvisionnement contrôlée et mise en mission par des propriétaires de camions ou des commanditaires. « Le chauffeur est un salarié. Il suit les instructions de celui qui l’envoie. S’il y a infraction, qu’on cherche les responsables à tous les niveaux », pense certains. Même si l’enquête venait à démontrer leur innocence, le mal est déjà fait. Dans un contexte où les transporteurs jouent un rôle clé dans l’acheminement des produits pétroliers, cette façon de faire a accentué les tensions et la méfiance au sein de la corporation. La lutte contre la spéculation et le détournement de produits ne saurait se faire au mépris du respect des principes de droits fondamentaux des citoyens. L’efficacité de la sécurité ne peut être opposée aux exigences de justice. En définitive, cette affaire rappelle l’importance pour les autorités et les médias de concilier communication, respect des procédures judiciaires et sauvegarde de la dignité humaine. Car dans un État de droit, sanctionner oui ; condamner sans jugement, jamais. Par Drissa Togola le  challenger Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 12 novembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté des projets de texte et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES 1. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté un projet de loi portant règlement définitif du Budget de l’Etat pour l’exercice 2024. La loi de règlement d’un exercice budgétaire, conformément aux dispositions de la loi cadre relative aux Lois de Finances, constate le montant définitif des encaissements de recettes et des ordonnancements de dépenses. A ce titre, elle : – ratifie, le cas échéant, les ouvertures supplémentaires de crédits décidées par décret d’avances depuis la dernière loi de finances ; – régularise les dépassements de crédits constatés, résultant de circonstances de force majeure ou de reports de crédits et procède à l’annulation des crédits non consommés ; – rend compte de la gestion de la trésorerie de l’Etat et de l’application du tableau de financement de l’Etat ; – arrête les comptes et les états financiers de l’Etat et affecte les résultats de l’année ; – rend compte de la gestion et des résultats des programmes. Au terme de l’exécution de la loi de finances pour l’exercice 2024, la situation se présente comme – sur une prévision de recettes de 2 387,871 milliards de francs CFA, les recouvrements suit : s’élèvent à 2 642,542 milliards de francs CFA, soit un taux de 110,67% ; l’exécution se situe à 2 844,422 milliards de francs CFA, soit un taux d’exécution de 90,63%. – pour ce qui concerne les dépenses, pour une prévision de 3 138,642 milliards de francs CFA, Le projet de loi, adopté, permet de rendre compte au Conseil national de Transition, du résultat d’exécution du Budget de l’Etat, exercice 2024 et de constater son règlement définitif. 2. Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant affectation au Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, de la parcelle de terrain, objet du Titre foncier n°11 270 du Cercle de Sikasso, sise à Sikasso, Commune urbaine de Sikasso, ancienne zone aéroportuaire. La parcelle de terrain, d’une superficie de 28 ares 58 centiares, sise à Sikasso, ancienne zone aéroportuaire, Commune urbaine de Sikasso, est destinée à satisfaire les besoins de construction de nouveaux bureaux pour la Direction régionale de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée. La construction de ces bureaux permettra d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents dudit service. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la tenue de l’audience solennelle de la Rentrée des Cours et Tribunaux 2025- 2026, prévue le 13 novembre 2025. La rentrée judiciaire 2025-2026, placée sous le thème : « Le contrôle juridictionnel des finances publiques : facteur de bonne gouvernance », revêt un caractère scientifique pour la famille judiciaire à travers le partage des résultats de recherches effectuées sur la thématique. Au-delà de l’intérêt scientifique lié à cette thématique, la rentrée judiciaire permet d’ouvrir, solennellement, la nouvelle année judicaire, conformément à la loi organique fixant l’organisation, les règles de fonctionnement et la procédure suivie devant la Cour Suprême. L’audience solennelle de cette année se tient à un moment où notre pays se trouve à un tournant important en matière de juridiction financière, notamment, par la création de la Cour des Comptes avec pour objectif d’assurer une gestion optimale des ressources publiques. 2. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a informé le Conseil des Ministres de la Commémoration des « 16 jours d’activisme » contre les violences faites aux femmes et aux filles, Edition 2025. Les « 16 jours d’activisme » sont une campagne internationale qui se déroule chaque année du 25 novembre au 10 décembre. Elle vise à sensibiliser et à lutter contre les violences basées sur le genre, en particulier contre les femmes et les filles. Nonobstant les efforts du Gouvernement et de ses partenaires pour l’abandon des violences faites auxnfemmes et aux filles, des préoccupations majeures demeurent, d’où le choix du thème national : « L’utilisation responsable des réseaux sociaux, gage de protection, de promotion et de préservation des valeurs culturelles des femmes et des filles au Mali ». L’objectif de cette édition est d’amener les autorités politique, administrative, religieuse et traditionnelle ainsi que la population à prendre conscience des violences numériques afin de prévenir et d’apporter des réponses adéquates, à travers une utilisation saine et responsable des réseaux sociaux contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles au Mali. 3. Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population a informé le Conseil des Ministres de la participation du Mali à la 1ère Edition du Salon de l’Architecture et de la Construction du Niger « ArchiMat 2025 », du 29 octobre au 2 novembre 2025, à Niamey au Niger. Cette 1ère Edition, placée sous le thème : « Architecture et Souveraineté constructive : vers un secteur des BTP innovant pour un développement durable et inclusif », a enregistré la participation des principaux acteurs publics et privés du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics venus de la Confédération des Etats du Sahel et de plusieurs autres pays d’Afrique. Le salon visait principalement à : – promouvoir les échanges d’expériences entre professionnels de l’Architecture et du BTP ; – mettre en valeur les techniques et matériaux locaux de construction durable ; – renforcer la coopération entre les Etats africains ; – favoriser la création d’un cadre de partenariat public-privé dynamique. La participation du Mali a suscité un intérêt marqué grâce à la qualité des innovations, des initiatives en matière de logement social et sa volonté affirmée de promouvoir la coopération sahélienne dans le domaine du BTP. 4. Le ministre de l’Elevage et de la Pêche a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 4ème Edition des Journées du Poisson du Mali, les 11, 12 et 13 décembre 2025. Les Journées du Poisson du Mali constituent un espace d’échanges, de promotion, d’information, de sensibilisation sur la filière poisson et son rôle dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans notre pays. Au cours de cette édition, plusieurs activités sont prévues, notamment : – la foire du poisson dédiée aux acteurs du sous-secteur de la Pêche et de l’Aquaculture ; – la mise en place d’un espace institutionnel dédié à l’information, aux échanges et découvertes des produits et services ; – la mise en place d’un espace de restauration et de vente du poisson ; – la mise en place d’un espace dédié aux cages flottantes et aux bacs hors sol ; – l’organisation de conférences-débats ; – les nuits culturelles du poisson ; – la course de pirogues sur le fleuve Niger pour la valorisation des savoirs traditionnels des communautés de pêcheurs. 5. Le ministre de la Santé et du Développement social a informé le Conseil des Ministres : a. de la participation du Mali au 2ème Sommet mondial sur le Développement social, tenu du 4 au 6 novembre 2025, à Doha au Qatar. Ce 2ème Sommet avait pour objectif de « combler les lacunes et réaffirmer l’engagement envers la Déclaration de Copenhague sur le développement social, le Programme d’action et sa mise en œuvre et donner un élan à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 », conformément à la Résolution 78/261 de l’Assemblée générale des Nations-unies du 26 février 2024. Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre des prescriptions contenues dans ces documents importants, le Mali s’est engagé à accorder une priorité à l’Education, à la Formation professionnelle et à la Santé, avec comme socle la Famille. Dans la même dynamique, il s’emploiera à lutter contre les discriminations, à promouvoir l’inclusionnsociale et à soutenir les plus vulnérables y compris les femmes, les jeunes, les enfants, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap tout en encourageant la solidarité et la cohésion au sein des communautés. b. de la situation épidémiologique du pays marquée, notamment par une augmentation du nombre de cas confirmés de dengue comparé à celui de la semaine écoulée. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat a appelé la population au respect strict des mesures de prévention et de lutte contre les maladies. Bamako, le 12 novembre 2025 Le Secrétaire Général du Gouvernement, Birama COULIBALY Chevalier de l’Ordre national Boîte de commentaires Facebook [...]
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), en sa qualité d’institution nationale des droits de l’Homme, par la voix Me Aissata Founè TEMBELY Présidente par intérim a dans un communiqué rendu public, ce lundi 10 Novembre 2025. Dans ce communiqué, elle a exprimé son inquiétude et sa vive préoccupation face aux atteintes aux droits humains, dont sont de plus en plus victimes les femmes. Selon les termes du dit communiqué, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a appris avec stupeur l’assassinat de la « tik tokeuse » Mariam Cissé, le 7 novembre 2025 à Tonka, région de Tombouctou. L’institution nationale des droits de l’Homme condamne cet acte ignoble et toutes les autres atteintes à l’intégrité physique dont sont victimes des femmes sur certains axes routiers. la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) condamne toute atteinte aux droits humains, notamment celle des femmes. Elle  rappelle l’obligation pour l’Etat de respecter et de faire respecter les droits et libertés fondamentaux en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance. Toutefois la CNDH invite les autorités à prendre des mesures idoines en vue d’une meilleure protection des femmes contre les violences sexuelles liées aux conflits, exhorte les populations à plus de collaboration avec les Forces Armées Maliennes (FAMa). Mieux, la CNDH réitère son soutien aux FAMa dans la lutte contre le terrorisme, dans le strict respect des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Mohamed Kanouté Source : Mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
  Coup dur pour la communauté chrétienne du Mali. La Conférence Épiscopale du Mali (CEM) vient d’annoncer ce mardi l’annulation pure et simple de la 54ᵉ édition du pèlerinage national de Kita, initialement prévue pour ce mois de novembre 2025. Chaque année, le sanctuaire marial de Kita, dans la région de Kayes, devient le cœur battant de la foi chrétienne malienne. Des milliers de pèlerins venus de toutes les régions convergent vers ce haut lieu de prière et d’unité nationale. Mais cette année, les évêques ont jugé qu’il était impossible de maintenir le déplacement massif des fidèles dans un contexte marqué par des difficultés de transport, un approvisionnement irrégulier en carburant et un climat socio-économique tendu. « Cette décision, fruit de la prière et du sens de la responsabilité, exprime le souci pastoral des évêques pour le bien de l’ensemble du peuple de Dieu », a déclaré Mgr Jonas Dembélé, président de la Conférence Épiscopale du Mali. Si le pèlerinage physique est annulé, la CEM invite les fidèles à vivre spirituellement l’événement à travers des moments de prière dans leurs paroisses et communautés locales, sous la protection de la Vierge Marie, Notre-Dame du Mali. Celà, pour maintenir la ferveur et prier pour la paix, la cohésion et la prospérité du pays. En attendant, les évêques remercient le gouvernement pour son accompagnement et appellent à garder espoir. Car, affirment-ils, « le pèlerinage de Kita ne s’éteint pas, il se vit autrement, dans le cœur et dans la prière ». Coulibaly A Mali24    Boîte de commentaires Facebook [...]
Le Mali est en deuil. Le visage souriant de Mariam Cissé, jeune tiktokeuse originaire de Tonka, dans le cercle de Goundam (région de Tombouctou), ne s’illuminera plus sur les réseaux sociaux. Le 7 novembre 2025, la jeune femme d’une vingtaine d’années a été enlevée, violée, torturée et exécutée publiquement par des terroristes présumés, pour avoir affiché son soutien à l’armée malienne dans ses vidéos. Sur les réseaux sociaux, c’est la consternation. Des milliers d’internautes expriment leur indignation, leur tristesse et leur incompréhension face à cette barbarie qui heurte la conscience collective Selon les témoignages recueillis auprès de sa famille, Mariam Cissé avait été arrêtée jeudi 6 novembre par un groupe armé alors qu’elle tournait une vidéo en direct sur TikTok, montrant la vie quotidienne de sa communauté au marché et au bord du fleuve. Les assaillants l’auraient reconnue grâce à ses vidéos où elle dansait et chantait pour encourager les forces armées maliennes. Identifiée comme une “ennemie” à cause de ses prises de position patriotiques, Mariam a été emmenée de force à moto hors de la ville. Le lendemain, ses ravisseurs l’ont ramenée sur la place de l’Indépendance de Tonka, où elle a été exécutée devant une foule impuissante et terrorisée. « Le lendemain, ils l’ont amenée sur la place centrale et l’ont fusillée sous les yeux de tout le monde », confie, la voix tremblante, un habitant de Tonka sous couvert d’anonymat. Mariam Cissé n’était pas une militante politique. Elle était simplement une jeune femme passionnée, fière de sa région et de son pays, qui partageait des images de son quotidien et des messages d’espoir à sa communauté. Dans l’une de ses vidéos les plus partagées, elle apparaît vêtue d’une tenue militaire, symbole de son attachement à la patrie. À Bamako comme dans la diaspora malienne, l’émotion est immense. Des hommages affluent de toutes parts. Des ONG, associations et autorités ont unanimement condamné cet acte odieux. Dans un communiqué, Me Nadia Myriam Biouélé, présidente fondatrice de la HERA Foundation, a déclaré : « Nous condamnons fermement les violences physiques et numériques subies par Mariam Cissé.Nous saluons la réaction des plus hautes autorités du Mali pour leur compassion et leur condamnation de ce crime.Nous appelons à une justice exemplaire et à une enquête complète pour identifier tous les responsables, y compris les instigateurs de la haine numérique. » De son côté, le gouverneur de Tombouctou, Bakoun Kanté, a adressé un message de soutien et de compassion à la famille de la défunte, au nom des plus hautes autorités du pays. Le préfet de Tonka s’est personnellement rendu auprès des proches pour leur présenter les condoléances officielles et remettre une aide matérielle et financière symbolique. Le Mali perd ainsi une jeune voix libre et courageuse, tombée pour avoir simplement aimé son pays. Son nom restera à jamais gravé dans la mémoire collective comme celui d’une fille de la nation, victime de la haine, mais symbole de résistance et de fierté malienne. Dily Kane mali24 Boîte de commentaires Facebook [...]
Un incendie s’est déclaré dans l’après-midi du lundi 10 novembre 2025 au siège de la microfinance Kafo Jiginew, situé à l’ACI 2000, à Bamako. L’intervention rapide et coordonnée des sapeurs-pompiers a permis d’éviter le pire. Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, d’importants dégâts matériels ont néanmoins été enregistrés. Selon la Direction générale de la Protection civile, l’alerte a été donnée à 14h40. Placés sous le commandement du Colonel Sapeur-Pompier Adama D. Diarra, Directeur régional de la Protection civile de Bamako, les secours ont agi avec un grand professionnalisme. Le centre de secours de l’ACI 2000, appuyé par ceux de Bacodjicoroni, Dravela et 1008 Logements, a déployé quatre camions-citernes, deux véhicules de liaison et soixante-dix hommes. « L’incendie a été circonscrit en un temps record. Aucune perte en vie humaine n’est à signaler, mais deux véhicules, onze motos et plusieurs documents administratifs ont été détruits », précise la cellule de communication de la Protection civile. Deux versions sur l’origine du sinistre Les causes exactes de l’incendie demeurent encore floues. Selon une plateforme digitale locale, le feu aurait pris naissance à la suite d’un court-circuit au niveau du groupe électrogène. Cependant, une autre version, relayée par le site d’information de l’ORTM, évoque la présence d’un baril d’essence qui aurait été à l’origine du sinistre. Profitant de l’occasion, le Colonel Adama D. Diarra a lancé un appel à la vigilance. Il a exhorté les citoyens et les entreprises à éviter toute manipulation hasardeuse de carburant et à respecter scrupuleusement les règles de sécurité incendie.   Boîte de commentaires Facebook [...]
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