Politique : le parti PARENA accuse Choguel d’isoler le Mali avec des conséquences
Dans un mémorandum rendu public ce dimanche, le comité directeur du parti pour la renaissance nationale (PARENA) tance le premier ministre sortant, le Dr Choguel Kokala Maïga et fait des propositions au nouveau gouvernement de transition.
Décidément, l’éjection de l’ancien premier ministre ne semble pas surprendre le PARENA. Puisque le parti rappelle avoir alerté sur les risques de la nomination de sa nomination comme Premier ministre qu’il accuse << de plus grand diviseur commun du pays>> en juin 2021. “Hélas, nous n’avons pas été entendus”, regrette-t-il.
Le parti précise que pendant trois ans et cinq mois, le Premier ministre sortant n’a raté aucune occasion, depuis la Primature, pour cracher sur les forces démocratiques à l’origine de l’instauration de la 3ème République, pour isoler le pays de ses voisins et de la communauté internationale avec les conséquences que l’on sait;
“Un nouveau Premier ministre et un gouvernement ont été mis en place, le 21 novembre 2024, du jour au lendemain, sans aucune consultation des forces vives en dépit de l’aggravation des crises sécuritaire, économique, financière et politique”, déplore le PARENA.
Pour instaurer un climat apaisé au Mali, le PARENA exhorte les autorités de la transition à prendre certaines dispositions.
Il s’agit de garantir le libre exercice des libertés individuelles et collectives, mettre fin aux attaques contre les libertés démocratiques et préserver l’indépendance des médias, libérer les onze leaders de la coalition du 31 mars pour le retour à l’ordre constitutionnel qui croupissent en prison depuis cinq mois et élargir tous les prisonniers politiques: Etienne Fakaba Sissoko, RasBath, Rokia Koné Rose Vie chère, Clément Dembélé, Ben-le-Cerveau, Issa Kaou N’Djim etc.
Aussi le demande d’œuvrer au retour des exilés politiques, d’ouvrir une concertation inclusive de toutes les forces vives du pays pour dresser une feuille de route de la transition en vue du retour à la légalité constitutionnelle par la tenue d’élections régulières et crédibles, de rechercher par les voies du dialogue l’extinction du feu djihadiste, la restauration de stabilité, de la paix au Nord et sur l’ensemble du territoire national et renouer le dialogue avec la CEDEAO, l’Union Africaine et avec l’ensemble de la communauté internationale.
Coulibaly A
Mali24