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Prévention des VBG : Seuls 2% de l’aide publique au développement y est allouée

Prévention des VBG : Seuls 2% de l’aide publique au développement y est alloué

Au Mali, la problématique des Violences Basées sur le Genre (VBG) reste une réalité préoccupante. Afin de renforcer la mobilisation sociale des acteurs pour réduire les cas de violences faites aux femmes et aux filles, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en collaboration avec le Programme National pour l’Abandon des Violences Basées sur le Genre (PNVBG), a organisé, ce vendredi 13 décembre 2024, une journée d’échanges et de sensibilisation à l’hôtel Salam.

Présidée par M. Harouna Sirafily Diakité, représentant du PNVBG, cette journée, qui s’inscrit dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG, a enregistré la présence de représentants de l’OMS, de la Direction Nationale du PNVBG, des cadres centraux du développement social, de l’Office National de la Santé de la Reproduction, ainsi que des acteurs de la société civile et d’autres invités.

L’objectif de cette journée était de mobiliser les leaders communautaires pour les impliquer activement dans la promotion des valeurs sociétales et dans l’abandon des VBG.

Selon M. Harouna Sirafily Diakité, la tenue de cette journée de sensibilisation constitue une nouvelle occasion d’interpeller les décideurs pour qu’ils mettent en œuvre des mesures concrètes contre les VBG, qui continuent de faire des victimes malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation. Il a exhorté les participants à devenir des relais dans leurs communautés pour mener ce combat.

Pour sa part, M. Didier Tambwe, représentant par intérim de l’OMS au Mali, a rappelé que les VBG, y compris l’exploitation, les abus et le harcèlement sexuels, constituent un abus de pouvoir et de confiance inacceptable. Il a souligné que les 16 jours d’activisme contre les VBG offrent une opportunité pour sensibiliser l’opinion publique et encourager un engagement collectif en faveur du changement à travers des messages clairs.

Lors de son intervention, il a également mentionné qu’aujourd’hui, une femme sur trois dans le monde a été victime de violences physiques ou sexuelles. Pourtant, seulement 2% de l’aide publique au développement est allouée à la prévention des VBG.

Mohamed Kanouté
Source : Mali24

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