Retirer des pays de l’AES de la CEDEAO : une décision irrévocable

Dans un communiqué conjoint, les États membres de l’Alliance du Sahel (AES), dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ont annoncé leur décision de se retirer immédiatement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour tracer leur propre chemin et prendre en main leur destinée.

Cette décision des autorités transitoires des trois pays a suscité une vague de réactions et de commentaires variés. Les interrogations qui se posent aujourd’hui sont nombreuses :

Comment l’union des trois pays continentaux peut-elle prospérer sans le soutien de leurs voisins immédiats ?

Les autorités transitoires ont-elles l’autorité légale pour retirer leurs pays d’une organisation sous-régionale telle que la CEDEAO ?

Ces autorités disposent-elles d’un fondement juridique solide pour prendre une telle décision ?

Quelles seront les implications sur la circulation des citoyens et des biens entre les pays membres de l’Alliance du Sahel et ceux de la CEDEAO ?

Cette décision historique continue de susciter de vives discussions et débats.

À l’inverse des citoyens ordinaires, le Président de la Transition Burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, exprime avec confiance que les dirigeants de l’Alliance du Sahel ont pris toutes les mesures nécessaires en amont pour cette décision qui préoccupe plus d’un. Il a souligné lors d’une interview accordée à Alain Foka : « Nous avons minutieusement analysé la situation, évalué les avantages et les inconvénients, et nous sommes convaincus de notre capacité à faire face aux défis qui se présentent », rassurant ainsi sur la solidité de leur démarche.

Ousmane Fofana,

Mali24.info

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