Société

L’état calamiteux de l’école publique de Niengué-coura: La ministre de l’Education nationale Mme Sidibé Dedeou Ousmane interpellée

Au village tout le monde pointe un doigt accusateur sur le maire de la commune Mamadou Zan Traoré un édile très puissant et à la rancune tenace. Pas un seul professeur de français durant toute l’année scolaire écoulée.

Niengué coura est un village situé à 20 kms de la ville de Sanankoroba.Il possède l’une des écoles publiques les plus anciennes de la contrée, mais cette école est malheureusement tombée en ruines depuis des années, dans l’indifférence totale des autorités en charge de la gestion des écoles fondamentales. Il s’agit notamment de la direction du CAP de Baguineda, mais surtout aussi de la mairie de la commune de Sanankoroba, dirigé par un maire qui n’a jamais pardonné à ce village d’avoir majoritairement voté pour ses adversaires, lors des élections communales d’Avril 2009, dont il sortit pourtant vainqueur. Le maire de la Commune Mamadou Zan Traoré continue depuis cette date d’ostraciser « ce pauvre village en la privant de tous les soutiens que la mairie est censée apporter aux écoles de la commune. Tenez vous bien, cette école est même plus vieille que l’école de Sanankoroba et c’est la seule école publique de la localité, mais comment peut-on expliquer qu’après tant d’années à la tête de la commune, l’école de Niengué-coura ne puisse pas encore disposer d’une direction, alors que des écoles communautaires nées bien des années plus-tard en soient aujourd’hui dotés des bureaux pour la direction de leurs écoles.

Les premiers sont-ils devenus les derniers ? En effet comment peut-on expliquer que plus de cinquante ans après la première école puisse tomber dans un tel état de décrépitude ou de délabrement de ses locaux, sans aucune clôture d’enceinte et un effectif toujours amaigri des enseignants d’année en année. Un professeur de français a toujours manqué à l’appel durant toute l’année scolaire écoulée. Tous ses désagréments sont bien connus des autorités communales depuis des années.

B.CAMARA, journaliste chercheur

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